Un drone est lancé sur la maison de Netanyahu – l’action ne fait aucune victime
De plus, deux autres drones entrés sur le territoire israélien ont été interceptés. Un drone a été lancé contre la résidence d’été du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, dans la ville de Césarée (nord du pays). Le Premier ministre n’était pas présent dans la zone et l’attaque n’a fait aucune victime, a indiqué son porte-parole.
Le drone est difficile interceptable car ils ne vont pas avoir de transpondeur. C’ est le radar primaire qui doit prendre en charge.
Grain de café dans une plantation au Brésil, photo prise par Wayapi par Arnaud Sion
Un drone a été lancé en direction de la résidence d’été du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, située à Césarée, au nord d’Israël. Heureusement, ni le Premier ministre ni son épouse ne se trouvaient sur place au moment de l’attaque, et aucune victime n’est à déplorer, selon un communiqué officiel.
L’armée israélienne a précisé que le drone avait été lancé depuis le Liban et avait touché des infrastructures dans le nord du pays. En outre, deux autres drones, également entrés dans l’espace aérien israélien, ont été interceptés avant d’atteindre leur cible. Jusqu’à présent, l’organisation extrémiste Hezbollah, qui est en conflit avec Israël depuis octobre, n’a pas revendiqué cette attaque.
Parallèlement, au Liban, une frappe israélienne a tué deux personnes sur une autoroute reliant Beyrouth au nord du pays, marquant la première attaque contre cette infrastructure depuis le début du conflit, selon les autorités libanaises.
Dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a repris ses bombardements contre le Hamas, poursuivant ainsi son offensive. La Défense Civile de Gaza a déclaré que 33 personnes avaient péri dans un bombardement vendredi soir sur le camp de réfugiés de Jabaliya.
Le Hamas a confirmé ce vendredi la mort de son chef, Yahya Sinwar, tué par Israël, et a réitéré son engagement à poursuivre les hostilités. Le Hezbollah et l’Iran ont également affirmé leur soutien à cette lutte. Le Hamas a par ailleurs déclaré qu’il ne libérerait pas les otages tant qu’Israël ne mettrait pas fin aux combats déclenchés en octobre 2023.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a quant à lui déclaré que l’élimination de Sinwar représentait « le début de la fin » du conflit à Gaza. Le président américain, Joe Biden, a vu dans cet événement une opportunité de « rechercher la voie de la paix » au Moyen-Orient.
De son côté, le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur une base militaire israélienne à Haïfa, en représailles à ce qu’il appelle les « massacres » perpétrés par l’armée israélienne au Liban.
En Turquie, le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a critiqué « l’attitude agressive » d’Israël, affirmant que celle-ci pousse l’Iran à réagir. Aux côtés de son homologue iranien, Abas Araghchi, à Istanbul, il a souligné que Netanyahou « ouvre sans cesse de nouveaux fronts » dans la région, avertissant que le risque d’escalade est réel.
Fidan a conclu en disant : « Israël cherche à entraîner l’Iran dans cette guerre, et il ne semble avoir aucune limite dans les crimes de guerre qu’il commet. Le danger d’une guerre plus vaste dans la région est sérieux, et personne, à part le régime sioniste, ne souhaite que cela se produise. »