Quand l’extrême droit n’avance plus elle déraille
Ce titre veut dire beaucoup de choses. Car l’extrême droite va avoir pour habitude d’attaquer sur les réseaux sociaux les démocrates, les personnes qui souhaitent avoir un discours une pensée. J’aimerai offrir au Président des USA, la démocratie en Amérique de Tocqueville. Un livre incroyable et unique pour avoir une démocratie parfaite. Car, la démocratie aux USA est l’une des plus belles au monde.
Mais aujourd’hui, elle est attaqué de l’intérieur. Et la tradition aux USA, on ne s’attaque pas à son prédécesseur et celui-ci ne parle pas. Comme le fait Biden. Aujourd’hui, Trump doit inventer une nouvelle phase pour éviter que le monde pense, pense à la guerre en Ukraine et le risque de voir les USA avoir l’une de ses plus belles défaites sur le plan diplomatique et militaire. Surtout les prix qui flambent aux USA, une guerre commerciale ratée.
Alors qu’il poursuit sa croisade contre son prédécesseur Joe Biden, Donald Trump a trouvé une nouvelle cible : l’utilisation de l’autopen par l’ancien président. Une controverse qui pourrait bien empoisonner la retraite de Biden.
On aurait pu penser que reconquérir la Maison-Blanche apaiserait la rancœur de Donald Trump envers Joe Biden, son rival démocrate qui l’avait battu en 2020. Mais il n’en est rien. L’actuel président semble déterminé à entacher l’héritage de son prédécesseur, en s’attaquant notamment à l’un des aspects les plus symboliques de sa présidence : les grâces présidentielles.
Joe Biden, durant ses derniers jours au pouvoir, a établi un record en matière de clémence présidentielle, commuant près de 2 500 peines, dont celles de plus de 2 000 personnes condamnées pour des infractions non violentes liées à la drogue. Parmi les bénéficiaires figuraient également son fils, Hunter Biden, ainsi que des figures politiques ayant résisté à Trump, comme Liz Cheney, Adam Kinzinger, le Dr Anthony Fauci et le général Mark Milley.
Par Daniel Torok — Official 2025 portrait on https://www.whitehouse.gov/administration/Also posted at https://x.com/dto_rok/status/1879759515534729564, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=158023996
La théorie de l’autopen : une nouvelle arme pour Trump qui a été utilisé par divers Président US
Donald Trump, toujours prompt à critiquer Biden, a récemment affirmé que les grâces accordées par ce dernier étaient « nulles », « sans force ni effet ». La raison ? Ils auraient été signées non pas de la main de Biden, mais à l’aide d’un autopen, un dispositif mécanique reproduisant une signature humaine.
L’autopen, une technologie courante, est souvent utilisé pour gérer des volumes importants de documents ou lorsque la signature manuelle est logistiquement complexe. En effet, le Président peut-il signer lui même l’ensemble des lois, des décrets et autres.
Aujourd’hui, il a des signatures digitales pour les entreprises. Alors pourquoi un peu de modernité.
Cependant, Trump va plus loin : il suggère que l’outil aurait été utilisé à l’insu de Biden, voire manipulé par des membres de son équipe. « Savait-il ce qu’il faisait ? Ou est-ce quelqu’un dans un bureau, peut-être un extrémiste de gauche, a signé tout ce qu’il voulait ? », a-t-il déclaré à bord d’Air Force One, sans fournir de preuves à l’appui.
Trump et son administration souhaite réécrire l’Histoire.
Pourtant, selon le Washington Post, les équipes de Biden se sont efforcées de garantir que les documents importants soient signés manuellement. Par exemple, en janvier 2023, un collaborateur a transporté un projet de loi de 1 653 pages jusqu’à St. Croix, où Biden était en vacances, pour qu’il puisse le signer. De même, en 2022, un autre collaborateur a voyagé en Corée du Sud pour permettre à Biden de parapher une aide de 40 milliards de dollars à l’Ukraine.
Donc, nous comprenons ici que le but des allégations et de pouvoir enflammer les réseaux sociaux et ne pas pouvoir réfléchir du véritable état des USA.
Une polémique alimentée par la droite conservatrice
Cette théorie de l’autopen utilisée à outrance trouve son origine dans l’Heritage Foundation, un groupe de réflexion conservateur influent.
Le 6 mars, l’organisation a affirmé avoir examiné des documents portant la signature de Biden, suggérant qu’ils avaient été signés mécaniquement. « Quiconque contrôlait l’autopen contrôlait la présidence », a déclaré Mike Howell, directeur exécutif du Heritage Oversight Project, évoquant la possibilité d’engager un expert en écriture pour étayer leurs allégations.
Cependant, une grande partie de leur analyse repose sur des documents du Registre fédéral, qui utilise des signatures numériques plutôt que des originaux. Par ailleurs, l’utilisation de l’autopen n’a rien d’inédit : Thomas Jefferson utilisait déjà des polygraphes pour reproduire ses signatures, et George W. Bush a été critiqué pour son recours fréquent à l’autopen. Barack Obama l’a également utilisé, notamment pour signer des lois depuis l’étranger.
Trump, hypocrite sur l’autopen ?
Ironiquement, Donald Trump a lui-même admis avoir utilisé l’autopen, bien qu’il affirme ne l’avoir fait que pour des documents « très peu importants ». « On pourrait l’utiliser pour envoyer une lettre à un jeune, parce que c’est gentil », a-t-il déclaré aux journalistes. Mais selon lui, utiliser cet outil pour des grâces présidentielles serait « honteux ».
Le ministère de la Justice n’a pas encore commenté ces allégations, mais la polémique menace de déclencher une bataille juridique. Avec des alliés à la tête des principales agences fédérales, Trump dispose d’une marge de manœuvre considérable pour poursuivre ses attaques.
En somme, cette controverse autour de l’autopen pourrait bien transformer la retraite de Joe Biden en un véritable cauchemar, alors que Trump continue de tirer profit de chaque occasion pour miner l’héritage de son prédécesseur.
Mais il faut faire attention à un vieux renard qui connaît les rouages de la politique et une balle perdue est vite arrivée qui peut faire chuter le président en place.