« Sex recession » en France : une enquête révélatrice

Découvrez pourquoi les Français sont moins actifs sexuellement, une thématique au cœur de la prochaine émission « Faut qu’on en parle » le 23 février en direct.

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sex récession Châtillon enfant pendu

sex récession – CREDIT : Pixabay

Le 23 février, l’émission « Faut qu’on en parle » se penchera en direct sur une question brûlante : « Les Français font-ils moins l’amour ? » Une récente étude de l’Ifop pour Lelo révèle une baisse significative de l’activité sexuelle en France, une tendance qui suscite de nombreuses interrogations.

Une baisse notable depuis 2006

Selon cette étude, 76% des Français affirment avoir eu un rapport sexuel au cours des douze derniers mois, marquant une diminution de 15 points par rapport à 2006. Ce changement touche aussi bien les hommes que les femmes, mais avec une fréquence qui décroit également. Aujourd’hui, seulement 43% des personnes interrogées déclarent avoir des rapports sexuels au moins une fois par semaine, contre 58% en 2009.

Les jeunes particulièrement affectés

Cette « récession sexuelle » frappe durement les jeunes de 18 à 24 ans. Plus d’un quart d’entre eux, déjà initiés sexuellement, indiquent ne pas avoir eu de rapport dans l’année écoulée, un chiffre cinq fois supérieur à celui de 2006.

Les facteurs expliquant cette tendance

L’étude pointe plusieurs raisons à cette baisse d’activité sexuelle, dont une évolution du rapport au consentement. Aujourd’hui, les femmes sont moins enclines à se forcer à avoir des rapports sexuels, avec seulement 52% des 18-49 ans admettant le faire sans en avoir envie, contre 76% en 1981. De plus, l’importance accordée au sexe dans la vie des femmes a diminué, passant de 82% en 1996 à 62% aujourd’hui.

L’influence des écrans

Les écrans jouent également un rôle non négligeable dans cette récession sexuelle. Parmi les jeunes de moins de 35 ans vivant en couple, la moitié des hommes et 42% des femmes reconnaissent avoir déjà évité un rapport sexuel pour regarder une série ou un film. Les jeux vidéo et les réseaux sociaux sont d’autres distractions préférées à l’intimité sexuelle, particulièrement chez les hommes.

Cette enquête soulève des questions importantes sur l’évolution des comportements sexuels en France et leurs implications pour la vie de couple et individuelle. « Faut qu’on en parle » promet une discussion riche et éclairante sur ce sujet, invitant à une réflexion profonde sur les causes et les conséquences de cette tendance.