Les premiers bilans de la réforme du RSA, expérimentée dans plusieurs départements, sont encourageants avant sa généralisation en 2025 sur tout le territoire français.

Réforme du RSA

Réforme du RSA – CREDIT : Pexel

La réforme du Revenu de Solidarité Active (RSA) affiche des signes positifs dans les territoires où elle a été mise en place à titre expérimental. Selon France Travail, 50 % des bénéficiaires concernés par l’obligation de 15 heures d’activité hebdomadaires en contrepartie de l’allocation ont trouvé un emploi. Parmi eux, 21 % ont décroché un contrat durable, renforçant ainsi l’objectif de réinsertion dans le marché du travail.

Des premiers résultats prometteurs dans les départements tests

Depuis le printemps 2023, cette réforme est testée dans 18 départements, où 42 % des 28 000 bénéficiaires du RSA engagés dans le parcours d’accompagnement ont réussi à retrouver une activité professionnelle. Ces chiffres, relevés jusqu’à fin avril 2024, montrent un impact positif dans les territoires concernés, grâce notamment à un renforcement des moyens alloués pour l’accompagnement des bénéficiaires.

Les départements engagés dans cette expérimentation ont vu leurs dispositifs d’accompagnement renforcés, avec des moyens humains et financiers supplémentaires, favorisant ainsi l’efficacité du retour à l’emploi pour les allocataires du RSA. Cette expérimentation s’étend aujourd’hui à 47 départements, couvrant une part significative du territoire français.

Une généralisation de la réforme en vue pour 2025

Ces résultats préliminaires encouragent le gouvernement à étendre le dispositif sur l’ensemble du territoire national d’ici 2025. En effet, la loi sur le plein emploi prévoit la généralisation de cette obligation d’activité pour les bénéficiaires du RSA dans tous les départements français. L’objectif est de donner un cadre plus structuré aux allocataires et de renforcer leur inclusion sur le marché du travail.

La généralisation de ce dispositif vise à répondre aux défis de la précarité et à promouvoir une transition vers l’autonomie financière des personnes en situation de fragilité économique. Cette réforme constitue une étape clé dans la refonte des politiques d’insertion sociale et professionnelle en France.