Le débat va commencer au Sénat à partir de ce mardi. Il souhaite mettre une touche personnel dans ce texte sur la réforme des retraites.

Réforme des retraites au Sénat – CREDIT : Sénat

Afin que le texte puisse passer sans un 49-3, le gouvernement ne cesse de multiplier les gestes d’ouverture concernant celui-ci. En effet, des appels à un enrichissement du texte sont faits. Emmanuel Macron appel les Sénateurs à « enrichir avec ce qui leur paraisse utile » cette réforme.

Les débats sont terminés depuis dix jours à l’Assemblée et c’est donc maintenant au tour du Sénat, la chambre haute, de prendre la main. Le patron des Sénateurs, Bruno Retailleau souhaite voter cette réforme mais en ajoutant une surcote de 5% pour les mères de famille qui auraient atteint une carrière complète et l’âge légal, et donc un départ anticipé possible à 63 ans.

Le Sénat souhaite aussi accélérer la fin des régimes spéciaux, et pour les carrières longues, le premier ministre avait déjà concédé 43 annuités pour ceux qui ont commencé à travaille à 20 ou 21 ans. Le Sénat, lui ne souhaite pas tout accepter en terme de carrières longues, il préfère financer la mesure pour les femmes avec la surcote.

Par ailleurs, le texte avance, mais la mobilisation continue, le 7 mars prochain s’ouvre une période de grève reconductible pour « mettre la France à l’arrêt » disent les syndicats. L’exécutif lui, précise via la parole d’Olivier Dussopt, qu’ils ne cèderont pas sur cette réforme des retraites.

Quand on a un déficit de 12 milliards en 2027, c’est demain et il se creuse, précise Olivier Dussopt. Il estime que le blocage de la France n’est pas une solution et que personne ne le souhaite.