Remise en liberté sous contrôle judiciaire pour l’influenceuse Poupette Kenza, impliquée dans une affaire d’extorsion. Les détails de l’enquête.

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Poupette Kenza – CREDIT : Pixabay

Après plusieurs mois en détention provisoire, l’influenceuse Poupette Kenza, de son vrai nom Kenza Benchrif, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Placée en détention en juillet dernier dans le cadre d’une enquête pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, la jeune femme a été libérée suite à une décision de justice rendue ce jeudi.

Une libération motivée par un retour en France

La détention de Kenza Benchrif, 24 ans, avait été motivée par l’absence de garanties de représentation, notamment en raison de sa résidence permanente à Dubaï. « Elle avait toute sa vie là-bas : ses enfants, son mari, son logement, et ses comptes bancaires », explique son avocat Me Jérémy Kalfon. Cependant, une fois son retour en France assuré, le juge a estimé qu’il n’y avait plus de raison de prolonger sa détention. Par ailleurs, la grossesse de l’influenceuse, enceinte de son troisième enfant, aurait également accéléré le processus de réexamen de sa situation.

Une affaire d’extorsion complexe

L’affaire remonte à février 2024, lorsqu’un couple a déposé une plainte signalant des actes de surveillance, incluant l’installation d’une caméra de surveillance près de leur domicile, une balise GPS sur leur véhicule, ainsi que des menaces physiques. Ces intimidations visaient à obtenir du couple la somme de 200 000 euros, selon les déclarations du procureur de la République de Rouen en juillet dernier.

L’enquête a ensuite permis d’identifier plusieurs individus impliqués, dont le compagnon de Poupette Kenza, Allan Liehrmann. Revenu en France en septembre pour s’expliquer, il a été interpellé dès son arrivée à l’aéroport et incarcéré, également mis en examen pour tentative d’extorsion et association de malfaiteurs.

L’auteur présumé et l’arrestation sous haute tension

Parmi les autres suspects, les autorités ont interpellé un homme au moment de la remise de l’argent, alors qu’il portait une grenade. Ce dernier, soupçonné d’être l’instigateur de l’extorsion, a avoué avoir cherché à résoudre un « contentieux financier » en lien avec l’influenceuse. Il est désormais écroué pour son rôle présumé dans cette tentative d’extorsion.

Cette affaire, impliquant plusieurs figures et un arsenal inquiétant de surveillance et d’intimidation, soulève des interrogations sur l’implication des influenceurs dans des affaires criminelles. Pour l’heure, Poupette Kenza reste sous contrôle judiciaire en France, en attendant les suites de l’instruction.