Emmanuel Macron stagne à 25 % de popularité, et Michel Barnier accuse une baisse de deux points, selon un sondage Odoxa-Mascaret.
Macron popularité – CREDIT : Capture d’écran
La cote de popularité d’Emmanuel Macron se maintient au plus bas depuis son arrivée à l’Élysée en 2017. Selon un sondage Odoxa-Mascaret publié mardi, seulement 25 % des Français interrogés lui accordent leur confiance, un chiffre inchangé par rapport au mois précédent. Le Premier ministre, Michel Barnier, subit pour sa part un recul de deux points, tombant à 37 % de popularité, signe d’une érosion de son soutien parmi les sympathisants de droite et les macronistes.
Soutien en berne malgré le socle des sympathisants
Malgré cette stagnation, Macron conserve une base solide parmi les sympathisants de son parti, Renaissance, avec 87 % de fidèles qui estiment qu’il incarne un « bon président de la République ». Michel Barnier, bien que touché par cette baisse de deux points, reste également soutenu par les rangs de son ancien parti Les Républicains (75 %) et 73 % des sympathisants Renaissance. Ce maintien relatif du soutien auprès de leur électorat n’empêche cependant pas une perception globale mitigée de leur gestion gouvernementale.
Édouard Philippe en tête des personnalités préférées
Dans le classement des personnalités politiques les plus populaires, Édouard Philippe conserve sa position en tête avec 40 % d’opinions favorables, restant stable par rapport au mois précédent. Derrière lui, Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, obtient 38 % de sympathie, en légère baisse d’un point, tandis que Jordan Bardella, président du Rassemblement National, demeure stable à 36 %. Ce trio de tête traduit les préférences actuelles des Français, se détachant d’une classe politique qui peine à renouveler ses figures influentes.
Un contexte de défiance et de mobilisation sociale
Ce maintien de la popularité au plus bas pour Macron intervient dans un contexte de défiance croissante vis-à-vis du gouvernement. Les manifestations, souvent organisées par les partis de gauche, et les grèves en faveur d’un renouveau social et politique, illustrent le climat de mécontentement général. La récente mobilisation à Paris contre la politique de l’exécutif Macron-Barnier souligne l’attente de changement de nombreux Français.