Pass sanitaire : tous égaux, encore libres ?
SAISON 8 / EPISODE 2
Le 9 août, l’extension du pass sanitaire est arrivée dans le quotidien des Français. Nos habitudes ont été bouleversées.
A partir de cette date, pour entrer dans un restaurant, aller au sport, se rendre dans un établissement médical, il faut présenter : un certificat de vaccination complet, un test négatif de moins de 72h ou un certificat de rétablissement.
De nombreuses manifestations ont eu lieu. Certains dénoncent le manque de liberté. Alors avec ce pass, sommes-nous encore tous libre, aujourd’hui, de nos choix ?
Comment est composé un vaccin ? En quoi permet-il de lutter contre l’épidémie et comment nous protège-t-il ? Quelle différence y’a-t-il entre l’ARNm et un vaccin traditionnel ? Nos spécialistes en plateau répondront à vos questions.
Le 15 septembre, l’obligation vaccinale a été appliqué à tous les soignants. Ceux qui ont lutté pendant de long mois avec peu de moyen, ne peuvent plus travailler, aujourd’hui, sans être vacciner. Qu’en pense réellement nos médecins ? Faut qu’on en parle leur donne la parole.
Pass sanitaire : tous égaux, encore libres ? c’est notre prochaine enquête dans Faut qu’on en parle ! vendredi 29 octobre à 21h, sur votre radio en direct, sur le live Facebook ou sur le www.fautquonenparle.fr
Les invités de l’émission Pass sanitaire:
- Docteur Claude DURANSEAUD – Praticien hospitalier au sein du pôle Urgence de l’hôpital Sainte Musse à Toulon
- Vanessa FEUILLASSIER – Responsable de l’association Réaction 19 des Alpes Maritimes
- Vanessa MARTINET – Psychologue Clinicienne à Mandelieu
- Julien DUPOUEY – Biologiste et associé chez Labosud Provence
- Valérie BERNARD – Agent administratif au CH de La Ciotat
- Guillaume – Barman à Cannes
Les chiffres clés au jour de l’émission (octobre 2020) :
Un bilan du coronavirus ?
Le premier cas de covid est apparu le 16 novembre 2019 à Wuhan puis s’est propagé sur toute la planète. Le 11 mars 2020, l’OMS déclare l’épidémie comme pandémie. Aujourd’hui, le 29 octobre 2021, dans le monde le Covid a touché 219 456 675 personnes et en a tuées 4 547 782. Concernant la France, 6 968 918 personnes ont été contaminées et 115 243 en sont Décédés.
Des chiffres sur le vaccin ?
A ce jour, 2 985 840 058 personnes sont entièrement vaccinées dans le monde soit 38,4 % de la population mondiale. En France, c’est 45 782 189 de vacciné complètement soit 68,3 % de la population française. Palau, les Emirats Arabes Unis, Malte et le Portugal sont les pays dont la population est le plus vacciné (+ de 85% de la population).
Combien d’anti-pass défilent encore dans la rue ?
Après plus de 15 semaines de manifestations, ils sont encore 40 000 à défiler contre la pass vaccinal qui oblige la vaccination dans les restaurants, bars, cinémas, hôpitaux… Au début, le 17 juillet 2021, ils étaient près de 114 000 à manifester dans 136 rassemblements comptés par les autorités.
L’obligation vaccinale a été mise en place pour le personnel soignant depuis le 15 septembre. Combien y’a-t-il de soignants qui ont arrêté de travailler ?
Selon « Le Parisien », 1 400 personnels soignants non-vaccinés contre le Covid-19 ont été suspendus rien qu’en Ile-de-France. Le 16 septembre, Olivier Véran, ministre de la Santé, informait ses concitoyens que 3 000 soignants avaient été suspendus en France pour non-vaccination, sur les 2,7 millions concernés par cette obligation.
Y’avait-il des vaccins obligatoires avant celui du covid pour le personnel soignant ?
On en retrouve quelques-uns. Les vaccinations obligatoires sont celles protégeant contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, l’hépatite B et la tuberculose notamment. Grâce à l’obligation de vaccination des personnels de santé, les cas d’hépatite B d’origine professionnelle qui étaient extrêmement fréquents dans les années 1970 sont devenus très rares.
Des invités de l’émission Pass Sanitaire : tous égaux, encore libres ? – Crédit : Faut qu’on en parle !
Live vidéo de l’émission Pass sanitaire :
Vaccins : Types de vaccins, pourquoi ils sont importants et leurs effets
Les vaccins contiennent des virus ou des bactéries affaiblis ou tués, mais non modifiés. Les vaccins stimulent notre système immunitaire pour qu’il produise des anticorps qui combattent les infections futures. Les vaccins sont utilisés pour prévenir les infections causées par des bactéries et des virus. Les maladies causées par des bactéries comprennent le tétanos, la méningite, la coqueluche, la pneumonie, l’empoisonnement du sang et les infections du cœur, des articulations, des os et de la peau. Certaines bactéries peuvent également provoquer des intoxications alimentaires. Les vaccins contre les maladies bactériennes sont généralement administrés sous forme d’injections. Ils contiennent différents types de bactéries tuées qui ne peuvent pas causer de maladie, mais qui stimulent le système immunitaire à produire des anticorps qui combattront les vraies bactéries si elles sont rencontrées. Les vaccins contre les infections virales, comme la rougeole, les oreillons ou la varicelle, sont généralement administrés sous forme de liquide à injecter ou de spray nasal. Ils contiennent une forme affaiblie du virus qui ne peut pas causer de maladie grave, mais qui stimule également le système immunitaire à produire des anticorps contre le vrai virus s’il tente à nouveau d’attaquer.
Couverture vaccinale : Statistiques sur la couverture vaccinale dans différents pays
Un fort pourcentage d’enfants ayant reçu la 3e dose de DTC/DTPH : L’OMS indique le pourcentage d’enfants ayant reçu la 3e dose de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, par pays. Pourcentage d’enfants ayant reçu la 3e dose de vaccin contre la polio : L’OMS rapporte le pourcentage d’enfants ayant reçu la troisième dose de vaccin contre la polio par pays. Âge des enfants ayant reçu la troisième dose de vaccin contre la rougeole (en %) : L’OMS rapporte le pourcentage d’enfants ayant reçu la troisième dose de vaccin contre la rougeole par pays. Âge des enfants ayant reçu la troisième dose de vaccin anti-Hib (en %) : L’OMS rapporte le pourcentage d’enfants ayant reçu la troisième dose de vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type b (Hib) par pays. Pourcentage d’enfants ayant reçu le vaccin BCG : L’OMS rapporte le pourcentage d’enfants ayant reçu le vaccin Bacillus Calmette-Guerin (BCG) par pays. Pourcentage de femmes enceintes qui ont été vaccinées contre la grippe : L’OMS rapporte le pourcentage de femmes enceintes qui ont reçu le vaccin inactivé contre la grippe (IIV) par pays. Âge des agents de santé ayant reçu le vaccin contre la grippe saisonnière (en %) : L’OMS rapporte le pourcentage d’agents de santé ayant reçu le vaccin contre la grippe saisonnière inactivé (VPI) par pays.
Calendrier de vaccination : Calendrier de vaccination recommandé pour les nourrissons, les enfants et les adultes
Nourrissons et enfants de 6 semaines à 6 ans : Les vaccins doivent être administrés conformément au calendrier de vaccination des nourrissons recommandé par l’OMS. Le calendrier est différent pour chaque pays en fonction de leur politique nationale de vaccination et de la disponibilité des vaccins. Adultes de 19 à 49 ans (Vaccination pendant le voyage) : Adultes de 50 ans et plus (Pour prévenir les maladies) : Personnes souffrant d’immunodépression (pour prévenir les maladies) :
Ministère de la Santé : Rôle du Ministère de la Santé pour assurer la couverture vaccinale
Le ministère de la Santé est chargé de fournir des soins de santé dans le pays, par le biais d’un réseau d’hôpitaux publics, de centres de santé et de postes sanitaires. Il est également le principal organisme chargé de faciliter le Programme national de vaccination (PNV) afin d’atteindre et de maintenir une couverture vaccinale élevée. Le département de la vaccination du ministère de la santé est chargé de coordonner et de diriger le PNV, et de fournir un soutien technique aux départements de santé des provinces et des districts. Le département est également impliqué dans la collecte et l’analyse des données sur la couverture vaccinale. Le PNM est un effort de collaboration entre les départements de santé des provinces et des districts et d’autres acteurs clés, tels que les départements provinciaux de l’éducation et les autorités provinciales de santé rurale (RHA). Le département de la mobilisation sociale et de la communication (SMC) du ministère de la santé est chargé de promouvoir la vaccination et d’informer le public sur les avantages de la vaccination.
Sécurité des vaccins : Mesures visant à garantir la sécurité et l’efficacité des vaccins
Le ministère de la Santé a mis en place des directives et des procédures pour garantir la sécurité et la qualité des vaccins. L’OMS a également mis en place un Réseau mondial de surveillance de la sécurité des vaccins afin d’accroître la surveillance des événements indésirables après la vaccination. Le système de suivi et de surveillance recueille des données sur la couverture vaccinale et les rapports d’événements indésirables après la vaccination. L’Autorité nationale de contrôle des médicaments et des aliments (NAFDAC) dispose de pouvoirs réglementaires pour superviser le stockage, la manipulation et le transport appropriés des vaccins, et pour enquêter sur les plaintes relatives à des pratiques inappropriées. Les méthodes recommandées par l’OMS pour enquêter sur les effets indésirables présumés après une vaccination sont les suivantes : L’analyse des données relatives aux événements indésirables pour identifier des schémas inhabituels ou des augmentations inattendues de types spécifiques d’événements indésirables après la vaccination. Le Comité consultatif mondial sur la sécurité des vaccins (GACVS) assure le suivi de toute tendance inhabituelle ou augmentation inattendue des événements indésirables.
Incitations à la vaccination : Incitations à se faire vacciner
Le ministère de la santé offre des vaccins gratuits aux enfants de 6 ans et moins ; et un dépistage gratuit pour les femmes enceintes et leurs partenaires.
Coût des vaccins : Coût des différents vaccins et options de paiement pour ceux qui ne peuvent pas se les payer
Le coût des vaccins varie en fonction du type de vaccin et du pays où il est acheté. Les fabricants de vaccins sont pour la plupart situés dans les pays industrialisés. Par conséquent, le coût des vaccins peut être plus élevé dans certains pays en développement que dans les pays industrialisés. Le prix des vaccins peut être réduit ou supprimé si une personne a droit à une aide financière du gouvernement. Les vaccins sont souvent fournis gratuitement dans les établissements de santé et les programmes de santé publics pour les enfants, les femmes enceintes et les personnes souffrant de certains problèmes de santé. Le gouvernement peut également avoir des programmes spéciaux pour les personnes qui ne peuvent pas se permettre de payer les vaccins.