La pollution et la mauvaise qualité de l’air sont responsables de plus de 1200 décès précoces en France. Mais il y a une amélioration.

La mauvaise qualité de l’air est responsable de nombreux décès prématuré – CREDIT : Var Actu

Selon un rapport publié le 24 avril par l’Agence européenne de l’environnement (AEE), la pollution de l’air continue de causer la mort prématurée d’au moins 1 200 enfants et adolescents chaque année en France.

Cette pollution est le principal risque environnemental pour la santé des mineurs, tout comme pour les adultes, et réduit leur espérance de vie, d’après l’étude qui a porté sur une trentaine de pays, y compris les 27 États membres de l’Union européenne.

L’AEE recommande de concentrer les efforts sur la qualité de l’air autour des écoles, des crèches, des installations sportives et des transports en commun. L’agence environnementale souligne que les effets de la pollution commencent dès avant la naissance, car l’exposition maternelle à la pollution atmosphérique est liée à des poids faibles à la naissance et à des naissances prématurées, ce qui augmente significativement le risque de maladies plus tard dans la vie.

L’Agence européenne de l’environnement souligne que, après la naissance, la pollution de l’air ambiant augmente le risque de plusieurs problèmes de santé chez les enfants et adolescents, tels que l’asthme – qui affecte 9 % des enfants et adolescents en Europe – ou l’insuffisance et les infections respiratoires. Ces effets sont aggravés par le fait que les enfants sont plus actifs que les adultes et que leur petite taille les expose davantage à la pollution, notamment aux gaz d’échappement des voitures.

Bien que des progrès aient été réalisés ces dernières années, plusieurs des principaux polluants de l’air persistent.

Un point que Faut qu’on en parle abordera lors de son émission Notre réchauffement climatique est-il cyclique ? ce vendredi, en direct !