Luiz Inacio Lula da Silva, la candidat de gauche, qui a 77 ans revient sur le devant de la scène au Brésil en étant élu Président.

Lula et Chirac en 2004  – CREDIT : Wikimedias Common

Lula au pouvoir c’est fait ! Dans un discours il a prôné à la réconciliation du pays ce dimanche soir. Sa victoire a été mené d’une courte tête, 50,9% des voix face à Jair Bolsonaro à 49,1%.

« À partir du 1er janvier, je vais gouverner pour les 215 millions de Brésiliens et Brésiliennes, pas seulement ceux qui ont voté pour moi » a-t-il dit « Personne ne veut vivre dans un pays divisé, en état de guerre perpétuelle. Ce pays a besoin de paix et d’union.»

Le Président Emmanuel Macon et Jo Biden ont tout deux féliciter le nouveau président élu du Brésil. A Rio de Janeiro les gens font la fête, les rues sont envahies par des milliers de personnes qui attendent impatiemment le retour du Président Lula au pouvoir.

 « Ensemble, nous allons unir nos forces pour relever les nombreux défis communs et renouer le lien d’amitié entre nos deux pays », « Une nouvelle page de l’histoire du Brésil » a dit Emmanuel Macron sur son compte Twitter

« Le Brésil est de retour ! » « Notre pays est trop grand pour être relégué au triste rôle de paria », a dit le nouveau président élu dans son discours après sa victoire

Il est revenu sur la déforestation dans l’Amazonie, où 25% de la forêt est détruite à ce jour. Le Brésil se dit prêt à jouer un rôle important sur le réchauffement climatique. L’Amazonie est le poumon de la terre.

Le président Lula, de gauche,  revient après 12 ans, il avait effectué deux mandats entre 2003 et 2010 à la tête du pays.

Par ailleurs, Vladimir Poutine à féliciter aussi le nouveau président Lula, et souhaite une coopération constructive avec le Brésil.

« Les résultats de l’élection ont confirmé votre grande autorité politique. J’espère qu’en fournissant des efforts conjoints, nous ferons en sorte de poursuivre le développement d’une coopération russo-brésilienne constructive dans tous les domaines » a déclaré Poutine.

Le président Bolsonaro, lui n’a rien dit, le silence ouvre dont une période de choses incertaines, une éventuelle contestation du vote par ses partisans radicaux.