L’insomnie chez les enfants ne devrait pas être traitée avec des médicaments selon les experts.
Nous avons demandé à la Neurologue Gisele Sion spécialiste du sommeil, sur l’usage des médicaments pour faire dormir un enfant et des spécialiste.
Vous allez découvrir les réponses des experts. La Neurologue déclare qu’il n’existe aucun médicament efficace pour lutter contre le problème et que la meilleure solution est de créer des habitudes saines.
Découvrez cette vidéo sur la pandémie de manque de sommeil. Lisez ses articles sur le Magazine du Comptoir de Toamasina
XV de France – PHOTO : VarActu
Les rythmes effrénés de la vie moderne, accompagnés de ses nombreuses exigences, engendrent de plus en plus de troubles du sommeil, notamment chez les adultes, mais cette tendance affecte également les enfants, alertant une société qui a tendance à banaliser ces problèmes. Selon l’Association Brésilienne du Sommeil, environ 73 millions de Brésiliens souffrent d’insomnie, dont près de 30 % sont des enfants de moins de cinq ans. En France s’est environ 1 français sur 2 qui va manquer de sommeil, les statistiques sont énormes.
Il faut savoir qu’on peut avoir plusieurs facteurs qui peuvent troubler le sommeil, vivre à côté d’une boite de nuit, il faut savoir que la Mairie de Lille à mis le ola en limitant les horaires, vivre prêt d’une autoroute, avoir des passages de camion comme ici à Premesques dans le quartier de la montagne, mon mari a tout de suite été réveillé par le spectacle. A Belo Horizonte, il est interdit d’avoir un camion comme celui-ci et l’entrée de la ville est interdite au camion de plus de 15tonnes. Sauf pour la construction des bâtiments, mais ici c’est la journée entre 9h00 et 16h00 qu’on les croises. On peut voir des camions mais souvent ils sont ceux de la marie. Les bruits nocturnes peuvent nous affecter. Le stress est un éléments.
Aujourd’hui, il est essentiel de comprendre que le sommeil convient aux cycles. Nous passons par des phases de sommeil léger, profond, et paradoxal (REM), où se produisent les rêves, formant un cycle complet.
Il est courant d’entendre des personnes souffrant d’insomnie se qualifiant de « dormeurs légers », ce qui traduit souvent une difficulté à compléter ces cycles de sommeil. A partir de l’âge de trois ans, les cycles de sommeil des enfants atteignent ceux des adultes, soit environ 90 minutes à deux heures par cycle.
» Plus l’enfant est jeune, plus les cycles de sommeil sont courts », dit le Dr Gisele Sion. Chez les bébés de moins d’un an, les cycles varient de 40 minutes à une heure. Selon elle, à la fin de chaque cycle, le cerveau effectue une sorte de vérification de l’environnement avant de revenir à une phase de sommeil léger, moment où le moindre bruit ou stimulus peut provoquer un réveil.
Ces micro-réveils sont normaux, mais la différence majeure entre adultes et enfants est la capacité à se rendre rapidement et inconsciemment. « Les jeunes enfants, en particulier les nourrissons, ont souvent besoin d’aide pour retrouver le sommeil » On peut alors avoir des gestes familiers comme les câlins, la tétée ou encore une berceuse pour les rassurer.
« Aujourd’hui un enfant qui est habitué à s’endormir sur les seins de sa mère ou en étant bercé, il cherchera naturellement ses parents lorsqu’il se réveille. La cause principale de l’insomnie infantile est comportementale ».
Une maman de 30 ans, raconte avoir traversé une période éprouvante lorsque sa fille, jusqu’à ses deux ans, se réveillait toutes les demi-heures, malgré toutes les tentatives pour la rendormir. Ce n’est qu’à l’âge de trois ans que la situation s’est stabilisée.
Ce phénomène est loin d’être rare. Beaucoup de parents sont confrontés à des nuits sans sommeil, avec des enfants qui se réveillent constamment.
Le Docteur Gisele recommande un environnement sombre et silencieux, une lumière à 200lx par m2 ou moins et surtout un degrés à 2700k aussi bien pour les adultes que pour les enfants, afin de favoriser l’endormissement. Elle suggère de préparer le corps à dormir avec une routine apaisante d’environ 30 minutes avant de se coucher, comme prendre une douche, se brosser les dents, lire une histoire et éteindre les lumières.
Pour les enfants plus âgés, l’activité physique pendant la journée est essentielle, car elle permet de libérer de l’adénosine, une substance qui favorise l’endormissement. Il faut faire des exercices de relaxation pour les enfants et adolescents anxieux, afin de calmer l’esprit avant de se coucher.
Un autre facteur perturbant le sommeil est l’utilisation des appareils électroniques. De nombreuses mères, épuisées par les réveils nocturnes, finissent par donner un téléphone à leur enfant pour le déranger. Toutefois, la lumière émise par ces appareils nuit à la production de mélatonine, une hormone clé dans la régulation du sommeil. Surtout attention aux écrans l’utilisation des écrans avant de dormir, qui réduisent de moitié la production de mélatonine, ce qui perturbe la qualité du sommeil.
Les réseaux sociaux, en stimulant la « zone de récompense » du cerveau, aggravent également les troubles du sommeil.
Des études montrent que même le fait de garder un téléphone dans la chambre affecte la qualité du sommeil des enfants et des adolescents. Il est donc crucial d’éviter tout contact avec les appareils électroniques une à deux heures avant le coucher.
Il faut savoir que l’insomnie, aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant, ne doit pas être traitée par des médicaments. Elle cite une étude de l’American Academy of Sleep Medicine qui a démontré l’inefficacité de nombreux médicaments prescrits pour l’insomnie chez les adultes. « Le meilleur traitement consiste à instaurer des habitudes de sommeil saines dès le plus jeune âge », ajoutant que les enfants qui dorment mal sont plus susceptibles de devenir des adultes insomniaques. « Le sommeil est aussi vital que la nourriture », rappelle-t-elle.