Les prix du cacao augmentent de 10 % et atteignent leur plus haut niveau depuis juin alors que les stocks chutent.

Arnaud Sion, créateur du Comptoir de Toamasina, de la plantation Arnaud Vanille et d’Abaçai le spécialiste du cacao et de l’açai brésilien. Vous dit tout sur le prix du cacao et des matières premières.

Ici, vous allez découvrir que le prix de cette matière première risque de fortement augmenter. Va-t-on avoir un prix du cacao à 10 000$ la tonne, c’est une possibilité.

Alors aujourd’hui, nous vous conseillons de faire des stocks. Profitez de 10% de réduction avec le code Var sur le site Le Comptoir de Toamasina, spécialiste de l’achat de vanille.

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Arnaud Sion, spécialiste français du cacao et de la vanille ici dans une plantation de cacao à Bahia

Les prix à terme du cacao à New York ont bondi de plus de 10 %, atteignant 8 796 dollars la tonne, un sommet en plus de trois mois.

Qui aurait pu s’imaginer que le prix du cacao peut atteindre 10 000$ en début d’année.

Cette hausse est principalement due à la diminution continue des stocks de cacao, qui atteignent désormais leur niveau le plus bas depuis 2009 dans les entrepôts américains. Mais aussi à une nouvelle maladie qui peut toucher les plantations au Brésil.

Cette baisse précède le lancement des principales récoltes en Afrique de l’Ouest, prévu pour octobre, et suscite des inquiétudes quant à l’équilibre entre l’offre et la demande à l’échelle mondiale.

Malgré l’arrivée imminente de la nouvelle récolte, les analystes anticipent un marché toujours tendu. Dans une note récente, ADM Investor Services a souligné que des doutes subsistent quant à la capacité de cette récolte à compenser le déficit de production mondiale, qui persiste depuis trois ans. Les prévisions tablent sur un léger excédent pour la campagne 2024/25, alimentant encore l’incertitude. La pénurie de fèves, causée par de mauvaises récoltes en Afrique de l’Ouest, principale région productrice, a été l’un des facteurs clés des turbulences sur le marché mondial en 2023. Désormais, toute l’attention des experts se tourne vers la récolte 2024/25, qui commencera officiellement la semaine prochaine. Bien que les prévisions soient plus optimistes, avec des conditions climatiques favorables, cette amélioration ne suffira pas à rétablir l’équilibre sur le marché ni à combler les pénuries à court terme.

En outre, la sécheresse qui sévit dans les principales zones productrices d’Afrique de l’Ouest continue d’alimenter les incertitudes quant aux performances réelles de la prochaine récolte. À Londres, les contrats à terme sur le cacao ont suivi cette tendance, enregistrant une hausse de 6,8 %.

Les acteurs du marché demeurent vigilants face à l’évolution des conditions climatiques et la capacité des cultures à atténuer les pénuries mondiales, maintenant ainsi la pression sur les prix dans les mois à venir.