Chaque rentrée, les jeunes alternants peuvent bénéficier d’aides à l’emploi atteignant 750 euros par mois, un soutien financier essentiel pour ceux en fin de contrat.

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aides à l’emploi – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Les aides à l’emploi

À chaque rentrée, des centaines de milliers de jeunes alternants peuvent bénéficier de soutiens financiers de l’État, avec une aide qui peut atteindre en moyenne 750 euros par mois. Alors que près d’un million de jeunes entrent chaque année en alternance, ce statut de salarié-étudiant offre non seulement une rémunération et des cotisations sociales, mais aussi des droits à l’assurance chômage à l’issue de leur contrat.

En effet, si l’alternance séduit de plus en plus pour son équilibre entre théorie et pratique, elle n’offre pas toujours une embauche immédiate. Un alternant sur trois n’est pas recruté par l’entreprise qui l’a formé, selon France Travail (anciennement Pôle Emploi). Pour ces jeunes, la période suivant la fin de contrat peut être financièrement délicate. Heureusement, ils ont la possibilité de percevoir l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE), comme tout autre salarié.

Le montant de cette aide varie en fonction du salaire perçu durant le contrat. Selon l’Unedic, en 2023, l’allocation journalière moyenne des apprentis était de 25 euros brut, soit environ 750 euros par mois. Ce chiffre est en constante augmentation : il y a dix ans, il n’était que de 18 euros par jour. Ce montant est calculé en fonction du salaire journalier de référence de l’alternant, ce qui signifie que plus la rémunération est élevée, plus l’allocation chômage le sera également.

L’ARE peut être versée toute l’année, mais elle débute généralement peu après la fin du contrat d’alternance, souvent à la rentrée. Pour en bénéficier, il est nécessaire d’avoir travaillé au moins six mois au cours des 24 derniers mois et de ne pas avoir quitté volontairement son poste. Les allocataires doivent également respecter certaines obligations, telles que la recherche active d’emploi et la présence à des rendez-vous avec un conseiller de France Travail. Le non-respect de ces engagements peut entraîner la radiation et la perte de l’allocation.

Ainsi, pour les jeunes sortant d’un contrat d’alternance, ces aides représentent une bouée de sauvetage précieuse en attendant de trouver un emploi stable, offrant un soutien financier crucial pendant une période de transition souvent incertaine.