Le verdissement sous contrôle dans les oranges au Brésil : Une Solution Naturelle Prometteuse pour Sauver la Culture des Agrumes au Brésil
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Une récente étude a mis en lumière le potentiel des composés naturels, tels que l’acide férulique, pour combattre le verdissement des agrumes. Ces découvertes pourraient ouvrir la voie à des méthodes de gestion plus durables de cette maladie, bénéficiant ainsi à la culture des agrumes au Brésil.

Publiée dans Nature Scientific Reports, l’étude se concentre sur le Huanglongbing (HLB), ou verdissement, une maladie dévastatrice des agrumes provoquée par la bactérie Candidatus Liberibacter asiaticus (CLas). Grâce à des techniques avancées en métabolomique et en cartographie moléculaire 3D, les chercheurs ont identifié des molécules susceptibles de jouer un rôle clé dans la lutte contre le HLB. Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour comprendre l’impact de la maladie sur les plantes et explorent des alternatives thérapeutiques prometteuses.

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Plantation de jus d’orange, photo de Arnaud Sion 

e HLB a causé des pertes considérables dans la production d’agrumes dans plusieurs pays, notamment au Brésil, l’un des principaux producteurs mondiaux. À ce jour, la lutte contre cette maladie repose principalement sur l’utilisation d’insecticides pour combattre le vecteur, Diaphorina citri, mais aucun traitement direct contre la bactérie Candidatus Liberibacter asiaticus (CLas) n’a encore été découvert.

Toutefois, une étude récente a révélé des altérations significatives dans la composition chimique des orangers infectés, en particulier dans le métabolisme des flavonoïdes et des acides phénoliques, tels que l’acide férulique. Les résultats montrent que la biosynthèse des flavonoïdes, reconnus pour leurs propriétés antimicrobiennes, est perturbée chez les arbres affectés par le HLB. De plus, une augmentation de la production de féruloylputrescine, un composé qui semble exacerber la progression de la maladie, a été observée.

L’étude suggère que la bactérie CLas manipule le métabolisme de la plante en transformant l’acide férulique en féruloylputrescine, neutralisant ainsi les propriétés antimicrobiennes naturelles de l’acide férulique. Cette découverte est capitale, car elle montre que l’acide férulique, présent naturellement dans les plantes, pourrait inhiber la croissance de la bactérie CLas.

En laboratoire, l’acide férulique a démontré une action bactéricide similaire à celle de l’oxytétracycline, un antibiotique couramment utilisé pour traiter le HLB. Par ailleurs, l’étude a révélé que des bioflavonoïdes tels que la didymine et l’hespéridine s’accumulent dans les zones les plus infectées de la plante, apportant de nouveaux indices sur la manière dont la maladie se propage localement.

Implications pour la lutte contre le HLB

Bien que cette recherche ait été principalement réalisée aux États-Unis, ses conclusions ont des implications directes pour l’agriculture brésilienne, également confrontée au HLB. L’identification de composés naturels à potentiel bactéricide, tels que l’acide férulique et certains bioflavonoïdes, pourrait offrir de nouveaux moyens de gestion de la maladie, réduisant la dépendance aux pesticides et antibiotiques synthétiques.

L’utilisation de ces composés naturels offrirait une approche plus durable et économique pour les producteurs brésiliens, tout en limitant les impacts environnementaux et économiques du HLB. Ces alternatives pourraient non seulement améliorer l’efficacité de la lutte contre la maladie, mais aussi préserver la santé des cultures à long terme.

Ces nouvelles perspectives de recherche montrent que la gestion du HLB pourrait s’appuyer sur des composés issus directement des plantes, offrant ainsi une solution potentiellement plus respectueuse de l’environnement. En outre, cela pourrait réduire les coûts liés à l’importation d’antibiotiques et de pesticides, rendant la lutte contre le HLB plus accessible aux agriculteurs des régions touchées. Cette étude marque donc une avancée majeure dans la compréhension des mécanismes pathologiques du HLB et ouvre la voie à des traitements à base de composés naturels, bénéfiques pour les producteurs d’agrumes.

 

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