Le Ghana Négocie une Hausse de 65% du Prix du Cacao pour les Producteurs et fait trembler le monde. En temps que deuxième producteur de cacao au monde, le risque de voir l’éclair, le petit pain au chocolat être réserver à une élite est un risque et voir des milliers de pâtissiers sans emploie.
Le Ghana Négocie une Hausse de 65% du Prix du Cacao pour les Producteurs – Arnaud Sion spécialiste de la vanille et du Cacao
Le Ghana Négocie une Hausse de 65% du Prix du Cacao pour les Producteurs
Face à un dollar qui est en chute libre et à la hausse des prix agricoles au Ghana, le deuxième producteur de cacao au monde.
Le gouvernement souhaite augmenter le prix du cacao payé aux producteurs du Ghana de 65% sur 1 an pour la récolte 2024/2025.
Cette décision vise à lutter contre la contrebande de cacao vers les pays voisins en particulier la côte d’Ivoire et à restaurer la compétitivité du secteru.
Mais nous nous retrouvons ici dans la même situation que la vanille en 2003 et 2019 avec des prix à la hausse.
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La Chute du Dollars et la hausse du cacao ?
Face à la faiblesse du dollar et à la hausse des prix agricoles, le Ghana, l’un des plus grands producteurs mondiaux de cacao, négocie avec son gouvernement une augmentation substantielle de 65% du prix payé aux agriculteurs pour la récolte 2024/25.
Cette décision stratégique vise à lutter contre la contrebande de cacao vers les pays voisins, en particulier la Côte d’Ivoire, et à restaurer la compétitivité du secteur.
Le Ghana Cocoa Board (COCOBOD), l’organisme de réglementation de l’industrie du cacao, cherche à obtenir l’approbation d’un prix minimum à la production de 54 656 cedis (3 488 dollars) par tonne de cacao, soit 3 416 cedis par sac de 64 kilos.
Cette nouvelle valeur devrait être annoncée dans le courant de la semaine.
Les sources proches des négociations soulignent qu’une augmentation inférieure à 65% serait insuffisante pour contenir les exportations illégales de cacao, qui ont nui à l’économie locale.
De plus, le Ghana fait face à des difficultés pour obtenir des financements pour son industrie cacaoyère, en grande partie à cause de l’incertitude quant à l’ampleur de la récolte de cette année.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, n’a pas encore dévoilé ses intentions concernant les prix à la production.
Certains spéculent que le pays pourrait augmenter le montant versé aux agriculteurs de 33%, pour atteindre environ 2 000 francs CFA par kilogramme. Cependant, une porte-parole du Conseil du Café-Cacao, l’organisme de réglementation de Côte d’Ivoire, n’a pas répondu aux demandes de commentaires.Ce manque de clarté sur la politique de prix de la Côte d’Ivoire ajoute une pression supplémentaire sur le Ghana qui tente d’éviter de perdre sa production au profit du pays voisin.
La proximité géographique entre les deux nations facilite la contrebande, qui constitue une préoccupation majeure pour les autorités ghanéennes.
Avec le début précoce de la récolte 2024-25, le Ghana tente d’empêcher les agriculteurs de vendre leur cacao stocké aux acheteurs des pays voisins. Au cours des trois dernières années, la production ghanéenne de cacao a connu une forte baisse, causée par une combinaison de facteurs météorologiques défavorables, de maladies des plantations et d’un manque d’intrants essentiels. Cependant, la contrebande de céréales est également un facteur important de réduction de la production officielle enregistrée.L’industrie du cacao du Ghana, cruciale pour l’économie du pays, se trouve à un tournant critique, et l’augmentation des prix à la production est considérée comme une mesure urgente pour restaurer la compétitivité et stabiliser la production. L’annonce officielle du nouveau prix à la production constituera une étape importante dans la tentative de revitaliser le secteur et d’assurer la durabilité de la production ghanéenne de cacao face aux défis économiques et logistiques auxquels le pays est confronté.
Des nouveaux pays qui se positionne
Comme pour la monté des prix de la vanille, il faut savoir que des nouveaux pays commence à arriver sur le marché du cacao et notamment le Brésil avec l’état d’Espirito Santo qui souhaite augmenter sa production de cacao et devenir le troisième puis le premier producteur de cacao au monde.
Et le Brésil se donne les moyens, financement avec la Banque d’état Banco do Brasil, aide au développement des variétés de cacao avec les universités fédérales et bien plus.
Il faut savoir que plus le cacao est chère plus de pays vont se mettre en ordre de marche pour en produire et ne pas oublier que l’état de Bahia et Espirito Santo vont avoir le même climat.
