Le tribunal de commerce de Paris a ordonné la liquidation immédiate de SFAM, entraînant une crise interne et des accusations graves envers la direction.

Nos contenus vous plaisent ? Soutenez notre duo de journalistes passionnés en regardant une courte publicité !
Liquidation SFAM

Liquidation SFAM – CREDIT : Faut qu’on en parle !

La SFAM, célèbre société d’assurances, a récemment été frappée par une décision judiciaire brutale : sa liquidation a été ordonnée par le tribunal de commerce de Paris. Ce verdict, tombé le 24 avril à 12h40, marque un tournant dramatique pour l’entreprise et ses employés.

L’annonce tardive et les tensions

Le lendemain de cette décision, Sadri Fegaier, le PDG, convoque une réunion d’urgence à Romans. L’annonce, prévue pour 15h30, commence avec un retard de 45 minutes, ajoutant à l’angoisse des quelque 200 employés présents. Cette réunion devait clarifier la situation mais elle a plutôt accentué les tensions, Fegaier pointant du doigt des employés spécifiques comme responsables de la chute de l’entreprise.

Accusations et défense

Au lieu de prendre la responsabilité de la gestion de l’entreprise, Sadri Fegaier cherche des boucs émissaires parmi son personnel, ce qui a suscité des réactions vives. Les propos tenus pendant cette réunion ont été perçus non seulement comme inappropriés mais aussi comme discriminatoires, augmentant le risque de poursuites pour harcèlement et diffamation.

Le rôle des syndicats et du mandataire

Face à cette situation, les syndicats, notamment la CFDT, ont pris les devants pour organiser le soutien aux employés affectés. Un processus de liquidation judiciaire est en cours, supervisé par un mandataire judiciaire qui devient le nouveau point de référence pour les anciens employés de SFAM. Les employés ont été clairement informés qu’ils ne doivent plus exercer leurs fonctions habituelles à moins d’être impliqués directement dans la liquidation, comme les ressources humaines ou la comptabilité.

Communications contradictoires de la direction

Dans les derniers échanges, la direction a envoyé des messages contradictoires, ajoutant à la confusion générale. Bien que le tribunal ait statué une cessation immédiate d’activité, certains messages de la direction semblaient indiquer le contraire, créant un climat d’incertitude.

Cet épisode sombre dans l’histoire de la SFAM révèle les défis de la communication et de la gestion en temps de crise. Les employés, désormais sans employeur, attendent les prochaines étapes, espérant une indemnisation rapide et équitable.