La sécheresse au Brésil atteint des niveaux sans précédent, selon une agence fédérale du gouvernement. D’après le Centre national de surveillance des catastrophes naturelles, la situation actuelle dépasse en gravité celle de 2015, marquant ainsi l’une des pires sécheresses de l’histoire du pays.

La sécheresse au Brésil est la pire de l'histoire

Période de sécheresse au Brésil et fumées des incendies au Brésil

La sécheresse qui frappe le Brésil cette année est la pire de l’histoire, selon les informations du Centre national de surveillance des catastrophes naturelles (Cemaden). L’organisme lié au gouvernement fédéral a souligné que contrairement à ce qui avait été observé en 2015, en 2024, la situation de manque de pluie sera enregistrée dans presque tout le pays.
Plus bas vous allez découvrir mes vidéos sur la Nina en 2021 où j’étais en train de tirer le signal d’alarme. Et peu d’entreprise française spécialiste des épices et de la vanille de Madagascar, vous parle des problèmes climatiques car on préfère faire de l’achat revente aujourd’hui, que vous expliquer les variations de prix, les problèmes climatiques et vous faire vivre cette aventure avec passion.
  • Profitez de 10 de réduction au Comptoir de Toamasina avec le code de réduction var.
Il y a neuf ans, la sécheresse était également considérée comme la pire à ce jour, mais elle ne s’est pas étendue à toutes les régions. Selon les données tout le Brésil souffre désormais de cette maladie. La seule exception est le Rio Grande do Sul, qui, au début de l’année, a souffert de fortes pluies et d’inondations. Dans le Sud Est, le Minas Gerais et Sao Paulo sont de grands producteurs, le Minas Gerais si l’était serait un pays deviendrait le plus grand producteur de café Arabica au monde et vous comprenez la préoccupation des bourses.

Outre le manque de pluie constaté dans 26 entités fédératives, un autre fait inquiétant est que la situation ne s’améliorera qu’à partir de novembre. Autrement dit, encore deux mois de sécheresse.

Les incendies se propagent dans plusieurs régions

Le 25 août, face au record d’incendies dans plusieurs régions du pays , le président Luiz Inácio Lula da Silva (PT) a visité en urgence le Centre national de prévention et de lutte contre les incendies de forêt (Prevfogo). La structure est située au siège de l’Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables (Ibama), à Brasilia (DF).

Regardez cette vidéo de la fumée qui est arrivée à Belo Horizonte, abonnez-vous au Compte pour en savoir plus sur le Brésil.

Lula était accompagné de la ministre de l’Environnement, Marina Silva. Les deux hommes ont été reçus par le président de l’agence environnementale, Rodrigo Agostinho, qu’il avait demandé à la Police Fédérale (PF) une enquête sur les incendies qui ravagent le pays. Il a évoqué la forte probabilité de poursuites pénales.

Car beaucoup de feu de forêt, d’incendie au Brésil sont le fait de la technique du brûlis pour augmenter sa surface productrice en défrichant une forêt voir tout simplement pour défricher une parcelle. Cela peu entraîner le lessivage du sol par la suite.

Depuis 1950, les données sur la sécheresse révèlent une tendance inquiétante. À partir de 1988, la situation s’est progressivement aggravée, avec un pic notable en 2015. Cependant, cette année-là, la pénurie de précipitations n’avait touché qu’une partie des régions, provoquant l’assèchement des rivières et des incendies de végétation.

Cette année, la sécheresse s’est étendue à presque tout le pays, avec une intensité surprenante, déconcertant les spécialistes. Le manque de pluie et les effets dévastateurs sur la végétation affectent une zone bien plus vaste qu’en 2015. Désormais, de grandes parties du Brésil sont confrontées à une sécheresse allant de sévère à exceptionnelle.

Que se passe-t-il aujourd’hui ?

Actuellement au Brésil, une sécheresse sans précédent frappe plus d’un tiers du territoire national, couvrant plus de 3 millions de kilomètres carrés. Cette situation critique a conduit à l’isolement de plusieurs villes dans le nord du pays, où les rivières asséchées empêchent toute navigation.

Parfois il n’a pas de route, donc les pick-up ne peuvent pas accéder au village.

Partout dans le pays, des incendies ravagent les régions, enveloppant les populations dans un épais brouillard de fumée et provoquant de graves problèmes respiratoires. Face à des niveaux d’eau extrêmement bas dans les rivières, l’Opérateur National du Système Électrique (ONS) a dû recourir à l’activation de centrales thermoélectriques pour garantir l’approvisionnement en énergie.

Pour vous donner un aperçu, en 2015, la surface touchée par la sécheresse dans le pays était inférieure, atteignant 2,5 millions de kilomètres carrés.

Depuis le début des relevés, jamais une sécheresse d’une telle ampleur et intensité n’avait été observée. Cela va mettre la pression sur le prix des matières et ne pas oublier que le Brésil exporte du café, de la viande, des mangues etc et cela va se refléter sur vos tables en Europe.

Si par le passé certaines régions isolées subissaient des cycles de sécheresse, cette fois-ci, le phénomène s’est généralisé. Le pays se trouve désormais confronté à un défi bien plus sérieux qu’auparavant.

Pourquoi la sécheresse au Brésil est-elle si grave et les bourses dans le monde la redoute?

Pourquoi la sécheresse au Brésil est-elle si sévère ? C’est une réponse difficile à comprendre, elle est très complexe. Il va avoir 3 phénomènes qui vont se mettre en route pour arriver à cette situation.

  • El Niño : Ce phénomène, qui réchauffe les eaux du Pacifique, a contribué à une augmentation des températures au Brésil et à une modification du régime des pluies. Il a également entraîné une sécheresse intense dans le nord du pays, battant des records historiques.
  • Blocages atmosphériques : Alors qu’on espérait la fin de la sécheresse en avril avec l’affaiblissement d’El Niño, les blocages atmosphériques ont empêché les fronts froids de traverser le pays, maintenant les précipitations à un niveau bien en dessous de la moyenne sur presque tout le territoire, à l’exception du Rio Grande do Sul.
  • Réchauffement de l’Atlantique nord : Ces derniers mois, les eaux de l’Atlantique tropical nord ont été plus chaudes que la normale, perturbant davantage les régimes de précipitations et prolongeant la sécheresse débutée en 2023.

Et si l’Atlantique Nord se réchauffe vous pouvez avoir une hausse des températures aux USA, Brésil, Canada et une baisse des températures en Europe en été et nous l’avons vu cet été. Le gulf stream peut changer sa circulation et ici cela est très grave.

Je vais revenir sur cela dans ActuSud, le journal de la science et de l’actualité bien-être.

Ces phénomènes, qui ont perturbé les précipitations et augmenté les températures sur une période prolongée, ont intensifié et étendu la sécheresse à tout le pays.

Il s’agit d’une sécheresse multifactorielle, où la transition d’un Pacifique chaud (El Niño) à un Atlantique nord anormalement chaud a empêché toute trêve.

Ce manque de répit a progressivement aggravé la situation dans chaque région, aboutissant à une sécheresse d’ampleur nationale.

Il faut savoir que les conditions suivantes vont entraîner un changement radical aussi quand on prend l’avion avec des vols plus long, des vols avec plus de turbulence.

Les données les plus récentes montrent que pratiquement 4 000 villes et villages sont désormais classées selon leur niveau de sécheresse, allant de modérée à exceptionnelle. Entre juillet et août, le nombre de villes affectées a augmenté de près de 60 %. C’est le chiffre le plus haut depuis les relevés au Brésil.

Les perspectives météorologiques ne sont pas encourageantes. Bien que la saison sèche devrait se prolonger au-delà de septembre, les pluies attendues en octobre pourraient être retardées et moins abondantes que prévu, repoussant tout espoir de soulagement à novembre au plus tôt.

La Météo en Folie

Il faut savoir que pour atténuer les impacts de cette sécheresse extrême, il faudrait des précipitations supérieures à la moyenne, ce qui est incertain. Le report de la fin de la saison sèche pourrait aggraver encore davantage la situation.

Mais des précipitation supérieur à la moyenne peut entraîne des inondations dans le pays et dans les villes comme nous l’avons vu en Janvier 2024.

A Belo Horizonte, en 2022, il a eu parfois 1 mois de pluie en 3 heures.

La gravité de cette sécheresse ne réside pas uniquement dans le manque de pluie, mais dans la combinaison de cette pénurie avec des températures élevées, qui accélèrent l’évaporation de l’eau des rivières et du sol.

En octobre et novembre, lorsque l’ensoleillement est maximal, la situation risque de se détériorer rapidement.

Il savoir en plus qu’actuellement il va avoir des périodes avec un taux d’humidité d’environ 20% dans certaines parties du pays.

La Niña, qui aurait pu apporter plus de pluie, est attendue plus tard que prévu et devrait être moins intense.

Actuellement, l’océan Pacifique est dans une phase neutre, sans impact majeur sur le climat. Les prévisions indiquent qu’il y a 66 % de chances que La Niña se manifeste entre septembre et novembre, mais cela ne suffira probablement pas à inverser la tendance actuelle.

L’impact de la sécheresse est visible depuis plus d’un an, avec des niveaux de précipitations bien en dessous de la moyenne dans plusieurs régions du pays. Des études montrent que certains États n’ont presque pas reçu de pluie depuis plus de quatre mois, exacerbant la situation critique dans les bassins fluviaux.

Les bassins du nord sont particulièrement touchés, avec des rivières le Negro, et le Solimões atteignant des niveaux historiquement bas. La crise énergétique est également aggravée par la baisse des niveaux d’eau, obligeant l’Opérateur National du Système Électrique à recourir à des centrales thermoélectriques pour assurer l’approvisionnement.

Dans le Sud du Pays, le Barrage de Furnas est plein et avec les pluies il devrait le rester, mais la situation est critique dans le Nord du pays.

Ces cycles de sécheresse prolongés menacent la survie des rivières, qui dépendent de l’eau des nappes phréatiques. Sans pluie pour recharger ces nappes, la récupération devient de plus en plus difficile, et certaines petites rivières commencent à disparaître dans certaines régions.

Nous devons vous dire que le Brésil doit encore affronter un autre mois de saison sèche.

Mais les premières pluies doivent arriver en octobre, mais elles serons plus faibles que les autres années.

Il ne devrait donc y avoir qu’un certain répit à partir de novembre.

Le problème de la sécheresse n’est pas seulement le manque de pluie, mais aussi la combinaison de celle-ci et des températures élevées, qui rendent les rivières et le sol plus secs car l’eau s’évapore plus rapidement. En octobre et novembre, nous sommes plus exposés au soleil, contrairement à l’hiver. Cela entraîne une aggravation exponentielle et très rapide de la sécheresse.

Avec la fin d’El Niño, on s’attendait à un changement en La Niña, un phénomène qui fait baisser la température des océans et peut provoquer davantage de pluie . On s’attendait à ce qu’elle commence au premier semestre de cette année, mais les estimations montrent qu’elle ne devrait arriver qu’en novembre et qu’elle serait beaucoup moins intense que prévu.

Qu’en est-il de La Niña ?

Avec la fin d’El Niño, on s’attendait à un changement en La Niña, un phénomène qui fait baisser la température des océans et peut provoquer davantage de pluie . On s’attendait à ce qu’elle commence au premier semestre de cette année, mais les estimations montrent qu’elle ne devrait arriver qu’en novembre et qu’elle serait beaucoup moins intense que prévu.

La Niña se manifeste lorsque la température des eaux dans la zone équatoriale centrale et orientale du Pacifique diminue de 0,5°C ou plus. Ce phénomène, qui survient tous les 3 à 5 ans, a des répercussions significatives sur le climat mondial.

Actuellement, l’océan Pacifique se trouve dans une phase neutre, sans influence d’El Niño ou de La Niña. T

outefois, selon un rapport de la NOAA (Administration nationale des océans et de l’atmosphère des États-Unis) publié le 26 août, il y a 66 % de chances que La Niña se renforce entre septembre et novembre. Une analyse antérieure, réalisée début août, indiquait un refroidissement plus lent que prévu, mais confirmait que les conditions restent propices au développement du phénomène dans les mois à venir. La NOAA prévoit que La Niña persistera au moins jusqu’en janvier 2025.

Une saison des pluies au-dessus de la moyenne pourrait aider à contrer la sécheresse, peut-être en janvier, mais les prévisions restent incertaines. 

Il faut savoir que le manque de pluie affecte les rivières du Brésil, depuis juin mais certains état au Brésil vont avoir des rivières avec des niveaux plus faibles à la moyenne depuis les 18 derniers mois.

Les données récentes du Cemaden, couvrant la période d’avril à août, révèlent qu’au moins neuf États n’ont pas eu de précipitations significatives depuis quatre mois, et qu’une grande partie du pays est restée sèche pendant plus de trente jours.

Aujourd’hui, les journaux, les chercheurs démontrent que la majorité des bassins hydrologiques du Brésil ont souffert des effets conjugués de la sécheresse et de la chaleur intense. Les prévisions pour octobre, période où les pluies étaient attendues, indiquent déjà que la situation est critique dans la plupart des rivières.

À l’exception du Sud, où la situation est moins grave, les bassins du Nord, du Centre-Ouest et du Sud-Est sont confrontés à une sécheresse sévère. Le pays tout entier en subit les conséquences. Et ici, nous parlons des zone très productrice.