La pandémie a profondément transformé notre rapport au deuil et à la mort

La pandémie a profondément transformé notre rapport au deuil et à la mort, des sujets souvent difficiles à aborder. Il faut savoir que la mort est un moment de rupture, un regard simultané sur le passé et l’avenir, qui échappe à la plupart d’entre nous. Si certains tentent de se préparer à ces réalités inévitables, la pandémie de Covid-19 a rendu cette confrontation avec la mort incontournable, amplifiant ainsi un sujet autrefois évité.

La pandémie a profondément transformé notre rapport au deuil et à la mort

La pandémie a profondément transformé notre rapport au deuil et à la mort – Un lit seul sans patient

La pandémie a profondément transformé notre rapport au deuil et à la mort, des sujets souvent difficiles à aborder. La mort est un moment de rupture, un regard simultané sur le passé et l’avenir, qui échappe à la plupart d’entre nous. Si certains tentent de se préparer à ces réalités inévitables, la pandémie de Covid-19 a rendu cette confrontation avec la mort incontournable, amplifiant ainsi un sujet autrefois évité.

Un changement dans notre perception de la mort

L’espérance de vie a considérablement augmenté, passant de 45 ans en 1945 à 79,6 ans en 2020 en France. Cette progression, bien que positive, a également éloigné la mort de notre quotidien, en partie parce que les décès surviennent de plus en plus souvent à l’hôpital plutôt qu’à la maison. Ce phénomène a modifié notre approche de la fin de vie, où la gestion de la mort est souvent déléguée aux soins médicaux et aux entreprises funéraires.

Pendant la pandémie, cette séparation s’est accrue, avec des décès isolés en soins intensifs et des funérailles souvent annulées ou réduites, empêchant de nombreux proches de faire leur deuil de manière traditionnelle. Ce manque de rituels pourrait engendrer une « crise du deuil », un véritable problème de santé publique aux conséquences durables, au même titre que d’autres fléaux modernes tels que l’obésité ou l’alcoolisme.

Une société face à la peur de la mort

La peur de la mort n’est pas rare. En France plus de 60% des français ont des difficultés à parler de la mort. Les raisons de cette réticence varient, allant de regrets liés à des choix de vie à la peur de la souffrance ou à l’incertitude sur l’avenir des êtres chers. Pourtant, cette peur, exacerbée par la pandémie, peut également devenir un moteur de changements positifs dans la vie. La conscience de la finitude n’est pas morbide, elle permet de prendre conscience de la manière dont on veut vivre.

Se préparer à la mort : une démarche pratique et émotionnelle

Au-delà de l’aspect émotionnel, se préparer à la mort implique également des démarches pratiques qui peuvent apporter un certain réconfort, tant pour ceux qui partent que pour ceux qui restent. La pandémie a rappelé l’importance de ces préparatifs, notamment en termes d’assurance-vie, un produit de plus en plus recherché. La planification peut inclure des décisions concernant les soins médicaux, les préférences en matière de lieu de vie en cas de maladie, ou encore les dispositions funéraires.

En fin de compte, le meilleur moment pour réfléchir à la mort est maintenant. Il n’est jamais trop tôt pour planifier et réfléchir à la façon dont nous voulons aborder cette étape inéluctable de la vie.