Jeunes et patrons : Qui sont-ils ?

JEUNES ET PATRONS
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SAISON 8 / EPISODE 1

Jeunes, il n’est pas forcément évident de trouver sa voie professionnelle.

Si être salarié est le plus courant, certains font le choix d’ouvrir leur propre entreprise et devenir leur propre patron. Comment leur vient l’idée ?

Devenir autoentrepreneur peut être un véritable parcours du combattant. Comment faire toutes les démarches ? Comment trouver l’idée qui fera d’un beau projet, une entreprise rentable ?

Que ce soit par passion ou pour le business, chacun à sa propre raison de se lancer. Quel est le profil de ces jeunes ? Pourquoi se sont-ils lancés ? Zoom sur le parcours de nos invités !

Quels sont les aspects juridiques à connaître quand on se lance ? Quels sont les pièges à éviter et les avantages à connaître ? Que mettre en place pour que pérenniser au mieux sa société ? Nos spécialistes répondront à vos questions.

Jeunes et patrons : qui sont-ils ? C’est notre prochaine enquête dans Faut qu’on en parle, vendredi 24 septembre à 21h sur vos radios en direct, sur le live Facebook et sur le www.fautquonenparle.fr

​Les invités de l’émission Jeunes et patrons :

  • ​Marc ISIDORE – Responsable Régional de la Communication, des Partenariats et aussi responsable du site de Toulon à l’URSSAF
  • Maitre Christophe MACONE – Avocat au barreau de Toulon
  • Christelle REGEL – Responsable de 100000 entrepreneurs région PACA
  • Quentin BICHI – Gérant de Link Pick France
  • Laurie CALAIS – Gérante du Studio Victoria Mehault, institut de beauté à Six fours les plages
  • Kevin BLAU – Gérant de Body Performer
  • Dominique de SAINT LAURENT – Gérante de Weelodge Agent immobilier

Les chiffres clés de l’émission :

Des chiffres sur les auto entrepreneurs ?

En 2020, C’est un record de créations d’entreprises en France avec 848 200 créations, soit 4 % de plus qu’en 2019, et ce malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Cette hausse est grâce aux immatriculations d’entreprises individuelles sous le régime du micro-entrepreneur (+ 9 %), tandis que les créations d’entreprises individuelles classiques diminuent (− 13 %). En général, les créations de sociétés sont stables.
Il est à noter également que 41% des créateurs d’entreprises individuelles avaient moins de 30 ans, contre 38% un an plus tôt.

L’auto entreprenariat, ça concerne quel secteur ?

Avec une progression de 22%, c’est dans les activités de transports et de l’entreposage que le nombre de créations d’entreprises à le plus augmenté l’an passé. En plus de ça, dans ce secteur, 62% des créateurs avaient moins de 30 ans. On y retrouve ensuite l’immobilier avec une augmentation de 10% et le commerce de 9% où la proportion de jeunes entrepreneurs est également élevée. A contrario, le nombre de créations reculent dans les services aux ménages avec une diminution de 1%, les activités spécialisées tels que le scientifique et technique diminuent tant qu’à eux de 3% et l’enseignement de 8%.

Quel est le profil type des auto-entrepreneurs ? 

36 ans, c’est l’âge moyen, en 2020, des auto-entrepreneurs. A savoir également que 39% des personnes qui se lancent sont des femmes ! Elles lancent leur auto-entreprise de plus en plus souvent.

Quels sont les avantages de travailler pour soi-même ? Comment devenir auto-entrepreneur ?

Le statut d’auto-entrepreneur comporte de nombreux avantages qui font de ce régime l’un des plus plébiscités par les indépendants. Parmi les avantages, on retrouve : Une gestion quotidienne simplifiée, la rapidité des formalités d’ouverture, le cumul possible de statut, la franchise en base de TVA…

Et concernant les inconvénients ? Que est le statut d’auto-entrepreneur ?

Si devenir micro-entrepreneur comporte des avantages certains, vous devrez toutefois être conscient des limites et contraintes de ce statut. par exemple, Certaines charges sont fixes même en cas de chiffres d’affaires faible. Mais il y a également Des plafonds de chiffre d’affaires rapidement atteignables, Des cotisations payées sur la base du CA et non du bénéfice. Mais ca n’empêche pas les jeunes de se lancer, la preuve dans faut qu’on en parle !

JEUNES ET PATRONS

Les coulisses de l’émission jeunes et patrons – Crédit : Faut qu’on en parle !

Live vidéo de l’émission Jeunes et patrons :

Les jeunes et leurs aspirations entrepreneuriales

La dernière génération d’entrepreneurs – les moins de 35 ans – est à bien des égards différente de celles qui l’ont précédée. Les entreprises doivent donc comprendre leurs aspirations et leurs motivations, et être en mesure de leur parler dans leur langue. Les jeunes ont été façonnés par un monde en constante évolution, interconnecté et numérique. Ils exigent un changement et un développement constants, ce qui fait comprendre aux employeurs la nécessité d’investir du temps et de l’argent dans leur personnel par le biais de la formation et du développement. Les milléniaux sont également de plus en plus conscients qu’ils devront travailler plus longtemps que les générations précédentes, et ils recherchent donc un travail plus épanouissant et qui leur donne un sens. Cela se traduit par l’essor de la « gig economy », qui permet aux gens de choisir quand et combien ils travaillent, et offre plus de flexibilité aux parents qui souhaitent travailler tout en passant du temps avec leur famille.

Les systèmes de « micro-entrepreneur » et d' »auto-entrepreneur ».

Le régime de l’auto-entrepreneur (AE) est une forme d’entreprise particulièrement adaptée aux jeunes. Il leur permet de créer une micro-entreprise (ME) sans avoir à accomplir toutes les formalités administratives et financières d’une entreprise classique. Le régime de l’EA est mis en place en France depuis 2008. Il permet à une personne de travailler pour son propre compte sans avoir à créer une société ou à payer des charges sociales. Le régime AE est principalement destiné à un travail occasionnel, mais il peut également être utilisé pour un travail plus stable. La personne qui travaille sous le régime de l’EA est responsable de ses propres cotisations sociales et doit donc s’inscrire comme travailleur indépendant.

Régime fiscal et autres considérations

Tout d’abord, il est important de comprendre que le système AE ne dispense pas les jeunes de payer des impôts. Il signifie simplement qu’ils ne doivent pas payer de charges sociales sur le travail qu’ils effectuent, ce qui peut représenter une économie allant jusqu’à 120 € par mois. Les personnes qui travaillent dans le cadre du système AE sont soumises à l’impôt sur le revenu dans les conditions habituelles, et le système AE ne confère pas de traitement fiscal particulier. En effet, selon la nature du travail effectué, certains travailleurs AE peuvent être soumis à un régime spécial d’impôt sur le revenu applicable à certains types de professions « libérales » (voir ci-dessous). Le système AE n’a donc rien à voir avec l’enregistrement d’une société, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle forme de société, ni d’une forme spéciale de société « légère » ou « simple », comme certains l’ont prétendu à tort.

Obligations et seuils fiscaux

Comme nous l’avons vu, le régime AE n’est pas un privilège fiscal, mais un régime simplifié qui permet aux travailleurs d’être imposés sur leurs revenus comme un indépendant. Cela signifie qu’ils paient des impôts sur leurs bénéfices et déclarent leurs revenus (recettes brutes moins dépenses) dans leur déclaration annuelle d’impôt sur le revenu. Les personnes qui travaillent sous le régime de l’AE sont soumises à l’imposition des indépendants (SIP). Cela signifie qu’elles doivent payer l’impôt sur le revenu au taux de 20 % sur leurs revenus en tant que travailleur indépendant lorsqu’elles ne sont pas enregistrées en tant que micro-entreprise. Par conséquent, pour pouvoir bénéficier du régime fiscal SIP, il est nécessaire de s’enregistrer en tant que micro-entreprise. Pour l’essentiel, cela implique le paiement de cotisations de sécurité sociale (CRDS).

Régime micro

Certaines personnes qui travaillent sous le régime AE sont soumises à un régime spécial d’imposition sur le revenu applicable à certains types de professions « libérales ». C’est le cas des jeunes qui exercent des activités artistiques et/ou journalistiques (par exemple, en tant que photographe, blogueur mode ou beauté, ou créateur de contenu). Ces jeunes sont considérés comme des « micro-entrepreneurs ». Par conséquent, ils peuvent bénéficier des mêmes avantages que ceux accordés aux travailleurs AE, c’est-à-dire qu’ils peuvent travailler en tant que micro-entreprise et ne pas payer de charges sociales. Pour eux, il est possible de créer un compte de micro-entreprise, qui est essentiellement une manière simplifiée d’enregistrer une micro-entreprise, sans avoir à passer par les formalités administratives et financières habituellement requises pour une micro-entreprise.

Cotisations de sécurité sociale

Les personnes travaillant dans le cadre du système AE ne sont pas enregistrées en tant que salariés et ne sont donc pas tenues de payer des charges sociales. Les salariés et les micro-entreprises sont soumis au régime général des cotisations de sécurité sociale (CRDS). Cela signifie qu’ils paient la même CRDS que les autres personnes travaillant en France (le chef d’entreprise, les indépendants avec salariés, les indépendants agricoles, etc.), à savoir 9,50 % des recettes brutes moins les dépenses.

Cfe

La CFE est une caisse d’assurance maladie à laquelle les salariés peuvent s’affilier ou que les indépendants peuvent choisir. Les personnes travaillant sous le régime de l’AE doivent s’affilier à la CFE et payer le même montant que les autres personnes ayant le même revenu.

Seuils

Les personnes travaillant sous le régime de l’AE sont soumises à des charges sociales à partir d’un certain montant de revenus. Ce montant est différent pour chaque caisse, mais en général il est de 2 160 € par trimestre.

Système de l’auto entrepreneur

Comme nous l’avons vu, le système AE permet aux personnes de travailler pour leur propre compte, c’est-à-dire en tant qu’indépendant. Le régime AE est une façon de travailler en tant que micro-entrepreneur et de bénéficier des mêmes avantages que les micro-entreprises. Il existe également d’autres façons de travailler en tant que micro-entrepreneur, comme le système de l’auto-entrepreneur. La différence entre le système AE et le système Auto Entrepreneur est que le système AE est une façon de travailler, alors que le système Auto Entrepreneur est un registre du commerce qui permet aux gens de se présenter comme « artisans » sans avoir à répondre aux exigences légales qui s’appliquent normalement aux entreprises artisanales.

Enregistrement

Pour travailler dans le cadre du système AE, il est nécessaire de s’enregistrer en tant que micro-entreprise. Cette démarche peut être effectuée en ligne, mais avant de pouvoir payer les frais, la personne doit fournir la preuve qu’elle est éligible au système AE, c’est-à-dire qu’elle a moins de 35 ans, qu’elle n’a pas d’employés et que le type de travail qu’elle effectue ne requiert pas de qualification professionnelle.

Micro-social

Comme nous l’avons vu, les personnes qui travaillent sous le régime AE ne sont pas tenues de payer des charges sociales. Elles sont néanmoins tenues de s’affilier à la CFE. Cela signifie que, bien qu’elles ne paient pas de charges sociales, elles cotisent aux assurances sociales.

Exonération

Il est possible d’être dispensé de participer à la CFE et aux autres régimes de santé et de sécurité sociale. C’est le cas des jeunes qui n’ont aucun membre de leur famille à charge et qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite.

Commerce et entreprises

Si le système AE est particulièrement adapté aux jeunes, il est important de rappeler qu’il n’est accessible qu’à certaines personnes qui peuvent prouver que leur travail ne nécessite pas de qualification professionnelle. Dans tous les autres cas, le système AE ne peut être utilisé et la création d’une entreprise est nécessaire. Celle-ci doit être enregistrée auprès des autorités commerciales, qui enregistrent également les associations, les syndicats et autres organisations de la société civile. Selon le secteur d’activité, il existe différentes autorités commerciales : par exemple, le tribunal de commerce pour le commerce de détail, le tribunal de commerce pour le commerce, le tribunal de commerce pour les industries (textile, chimie, etc.), le tribunal de commerce pour la construction, le tribunal de commerce pour l’artisanat, etc.

Impôt sur le revenu

Comme nous l’avons vu, les personnes travaillant sous le régime de l’AE ne peuvent être imposées que comme des indépendants. Cela signifie qu’elles doivent payer l’impôt sur le revenu sur leurs recettes brutes moins les dépenses.

Statut juridique

Le système AE n’est pas un nouveau statut ou une nouvelle forme d’entreprise. Il s’agit d’une manière simplifiée de travailler en tant qu’indépendant et de déclarer l’impôt sur le revenu. Il est important de noter que les personnes travaillant sous le régime AE ne sont pas des « micro-entrepreneurs ».