Paris et Lyon restent les seules villes à appliquer un calendrier strict d’interdiction des véhicules diesel selon la catégorie Crit’Air, avec des étapes jusqu’en 2028.
diesel – PHOTO : Faut qu’on en parle !
L’interdiction progressive des véhicules diesel dans certaines villes françaises s’inscrit dans la politique de réduction de la pollution atmosphérique. Toutefois, seules les agglomérations où les seuils de qualité de l’air sont régulièrement dépassés sont soumises à ces restrictions strictes. Aujourd’hui, seules deux villes sont encore concernées : Paris et Lyon.
Des mesures adaptées à chaque agglomération
Dans les autres Zones à Faibles Émissions (ZFE), les obligations sont moins rigides. Les pouvoirs publics ont mis en place des restrictions de circulation plus souples, comme la circulation alternée lors des pics de pollution. Ces mesures permettent de préserver la qualité de l’air sans pour autant imposer des interdictions systématiques. Il est donc essentiel de se renseigner auprès de sa collectivité pour connaître les mesures en vigueur dans sa ville.
Paris et Lyon : un calendrier bien défini
Concernant Paris et Lyon, un calendrier précis a été mis en place pour l’interdiction progressive des véhicules diesel, en fonction de leur catégorie Crit’Air :
- Depuis 2023 : Les véhicules classés Crit’Air 5, c’est-à-dire les voitures diesel immatriculées entre 1997 et 2000, ainsi que les poids lourds diesel immatriculés entre 2001 et 2006, sont déjà interdits de circulation.
- Depuis le 1er janvier 2024 : L’interdiction s’est étendue aux véhicules Crit’Air 4, qui concernent les voitures diesel mises en circulation depuis plus de 18 ans.
- À partir du 1er janvier 2025 : Ce sera au tour des véhicules Crit’Air 3 d’être interdits. Cela inclut les voitures diesel de plus de 14 ans et les voitures essence de plus de 19 ans.
- À l’horizon 2028 : Une nouvelle étape pourrait être franchie avec l’interdiction des véhicules Crit’Air 2, incluant notamment les voitures diesel immatriculées après 2011.
Des exceptions prévues pour certains véhicules
Malgré ces restrictions, certaines catégories de véhicules continueront à bénéficier d’exemptions nationales, notamment :
- Les véhicules de secours.
- Les transports en commun.
- Les véhicules professionnels spécifiques.
De plus, les collectivités locales peuvent mettre en place des dérogations pour des situations particulières.
Vers une extension des restrictions ?
Le calendrier des interdictions pourrait encore évoluer en fonction de l’évolution de la qualité de l’air. Par exemple, Strasbourg a décidé de maintenir son calendrier de restriction, malgré une amélioration locale des conditions atmosphériques. Cette ville pourrait, à terme, rejoindre Paris et Lyon dans les interdictions les plus strictes.