Dixième vague de Covid : les contaminations en hausse

La France traverse sa dixième vague de Covid. En effet, depuis quelques jours, les contaminations sont en hausse.

Nos contenus vous plaisent ? Soutenez notre duo de journalistes passionnés en regardant une courte publicité !
dixième vague de Covid

La France traverse actuellement sa dixième vague de Covid19 avec l’arrivée d’un nouveau variant – CREDIT : Pixabay

Si l’infirmation circule moins que les années précédentes, étouffée par la réforme des retraites, c’est pourtant une réalité. La Covid19 repart en flèche en France. Pour cause : un nouveau variant responsable de la dixième vague de Covid en France.

Alors que l’obligation de tests et d’isolement semble être loin et sont levées depuis un certain temps, les chiffres de contamination en cessent d’augmenter de nouveau ces dernières semaines. Selon les données du site de l’Université de Genève, le nombre de reproduction est repassé au-dessus de 1 en France, indiquant une reprise épidémique depuis début février.

Le taux d’incidence a également augmenté de 26% la semaine du 13 au 19 mars, atteignant 70 cas pour 100 000 la semaine dernière, et 78 pour 100 000 ce lundi 27 mars. Bien que les taux d’incidence et de positivité restent à des niveaux bas, ils ont augmenté depuis la semaine du 6 mars. Cependant, en raison de la baisse des tests, le nombre de cas reste peu significatif par rapport aux indicateurs hospitaliers, avec actuellement 13 100 personnes hospitalisées pour la Covid-19, contre 30 000 lors des vagues précédentes.

Le variant Omicron est toujours là, avec une vingtaine de décès recensés chaque jour mais celui qui inquiète, c’est le nouveau, le variant XBB. Selon le bilan épidémiologique de Santé publique France, le sous-variant XBB d’Omicron est le plus répandu en France, représentant 70% des séquences interprétées en fin février. Le sous-lignage XBB.1.5 a particulièrement contribué à cette augmentation, représentant 56% des séquences interprétables. En revanche, la souche Omicron et ses sous-lignages ont continué de diminuer, ne représentant plus que 20% des séquences interprétables fin février.