Des doutes planent sur l’acquisition des F-35 au sein de l’Otan

La Suisse n’est pas le seul pays à s’interroger sur l’achat des avions de combat F-35. Au sein de l’Otan, des membres comme le Portugal, l’Allemagne et le Canada expriment également des réserves face à ce programme, en raison de retards répétés, de coûts imprévus et de l’instabilité politique liée à l’administration Trump. Ces incertitudes pourraient bien remettre en question l’engagement de certains pays envers cet avion de combat américain.

L’Allemagne pense à acheter du Rafale pour pouvoir avoir sur son sol l’arme atomique française sur sol et avoir une double clé en cas de confrontation.

Aujourd’hui, le monde change, les mentalités aussi, nous pouvons dire que les USA avec les Elon Musk, les Zuckerberg et même google qui est en train de détruire les petits sites, petites entreprises souhaitent une chose l’Amérique avant tout le monde. Avec les réseaux sociaux vous pouvez manipuler la population.

Aujourd’hui, l’Europe est en train de monter une industrie de guerre et les USA ont peur car l’Europe est une puissance aussi forte que les USA et ne pas oublier Airbus qui sera le grand gagnant.

Je suis Arnaud Sion, spécialiste question international, j’ai voyagé dans plus 25 pays pour mon travail et aujourd’hui, je couvre l’activité économique, international sur faut qu’on en parle.

Dites Adieu au F35 Bonjour au Rafale

F35  – CREDIT : Wikipedia

L’ombre de Trump sur les relations internationales et sur les commandes du F35

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a relancé une politique commerciale agressive, une politique unique communiste et capitaliste. Vous devez accepter mes produits sans droit de douane mais moi je vais vous taxer vos produits.

Il commence en ciblant notamment le Canada et les pays européens. Le président américain menace régulièrement d’imposer des taxes supplémentaires sur les importations canadiennes et évoque même l’idée d’intégrer le Canada comme 51e État des États-Unis. Par ailleurs, il exerce une pression croissante sur les membres de l’Otan, leur demandant d’augmenter leurs dépenses militaires sous peine de perdre le soutien américain. Ces tensions pourraient avoir un impact significatif sur les contrats d’armement, notamment celui des F-35.

Le point de non-retour a été sa volonté de prendre le Groenland et l’Europe s’interroge car plus de 50% des armes viennent de l’industrie US. Si les USA viennent à couper l’autorisation de décollage de nos F35 quand il se connecte au serveur, qu’allons nous faire si nous sommes attaqué ou qu’un pays souhaite attaquer l’UE.

Le Canada envisage de revoir sa position

Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, qui a pris ses fonctions récemment, a annoncé vouloir réévaluer l’accord signé avec Lockheed Martin en 2023 pour l’achat de 88 F-35.

Bien que 16 appareils aient déjà été payés et que leur livraison soit prévue pour l’année prochaine, le gouvernement canadien souhaite s’assurer que ce contrat reste dans l’intérêt du pays. « Nous devons examiner si cet investissement est le plus judicieux pour le Canada et explorer d’autres options qui pourraient mieux répondre à nos besoins », a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense.

Il faut savoir que le grand concurrent du F35 est le Rafale français ou le Gripen de Saab qui peut décoller même sur des routes. L’ensemble de ses avions peuvent être utilisé sans passer par un serveur d’un état.

Le Portugal explore l’achat d’avion Européen

De l’autre côté de l’Atlantique, le Portugal étudie également des alternatives pour remplacer ses F-16 vieillissants. Bien que le F-35 soit considéré comme le successeur naturel de ces avions, le gouvernement portugais examine d’autres options, notamment des modèles européens. « Nous devons prendre en compte le contexte géopolitique actuel et renforcer le pilier européen de la défense au sein de l’Otan », a expliqué Nuno Melo, ministre portugais de la Défense. La décision finale reviendra au prochain gouvernement, après les élections prévues en mai.

Mais le Rafale est dans les cartons pour remplacer l’ensemble de la commande de F35. Il est de fabrication français, il peut emporter une bombe nucléaire et l’assemble de ses missiles peuvent être acheté à la France.

Des alternatives européennes en lice

Si le Portugal décidait de ne pas opter pour les F-35, il pourrait se tourner vers des avions de combat européens, tels que l’Eurofighter d’Airbus, le Gripen de Saab ou encore le Rafale de Dassault. Ces options présentent l’avantage de soutenir l’industrie européenne et d’offrir un retour économique pour le pays. « Plusieurs alternatives doivent être envisagées, en tenant compte de leur impact sur notre économie et de la nécessité de renforcer notre autonomie stratégique », a ajouté un porte-parole du ministère.

Un avenir incertain pour le F-35

Alors que les critiques s’accumulent et que les doutes s’intensifient, l’avenir du F-35 au sein de l’Otan semble de plus en plus incertain. Les pays concernés doivent désormais peser le pour et le contre, en tenant compte non seulement des performances techniques de l’appareil, mais aussi des implications politiques et économiques de leur choix. Dans un contexte géopolitique volatile, la décision d’investir dans un avion de combat américain n’est plus une évidence.

Airbus peut-il devenir le premier constructeur d’avion de combat, de reconnaissance et civile 

C’est la question qui fait peur à toute l’administration Trump, que l’Europe tourne Airbus en une arme.

Airbus est le premier constructeur mondiale d’avion civil, l’A321 NEO, l’A3210 NEO et l’A350 ont 10 ans d’avance sur Boeing, si Airbus commence à fabriquer des avions de chasses et l’ensemble des avions de reconnaissent, il peut devenir une arme commerciale de poids pour l’Europe et une arme dans la négociation commerciale, prendre des contrats civiles et militaires qui étaient gagnés par les USA.

Affaire à suivre.