COP28 conclut avec un accord révolutionnaire pour abandonner les énergies fossiles
Coaxis, une entreprise de services numériques (ESN) reconnue, a récemment été la cible d’une attaque par rançongiciel, perturbant gravement son infrastructure informatique. Cet incident, survenu le 8 décembre, a mis en lumière les vulnérabilités des systèmes informatiques même les plus sécurisés.
COP28 accord révolutionnaire / illustration dessin – CREDIT : Faut qu’on en parle !
COP28 une accord révolutionnaire
Un accord salué et historique
Dès le début de la séance plénière de clôture, les délégués ont unanimement approuvé la décision proposée par les Émirats arabes unis. Cette approbation a été accueillie par une standing ovation et de longs applaudissements, soulignant l’importance de ce moment. Sultan Al Jaber, président de la conférence, a qualifié cette décision d’« historique pour accélérer l’action climatique », exprimant la fierté des Émirats arabes unis pour cette avancée majeure.
Un texte de portée universelle
Le document, préparé sous l’égide du président émirati de la conférence, se distingue par son caractère inédit. Pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat des Nations Unies, il mentionne explicitement la nécessité de s’éloigner de toutes les formes d’énergies fossiles, principaux contributeurs au changement climatique.
Réactions internationales et portée du texte
Le ministre danois du Climat, Dan Jørgensen, a salué le texte comme étant « historique » juste avant d’entrer en plénière. Le texte, scrupuleusement négocié par les Émiratis, appelle à une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques. Cette transition doit être juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action au cours de cette décennie cruciale, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, conformément aux recommandations scientifiques. Cet appel à une action accélérée répond à une exigence forte de l’Union européenne et de nombreux autres pays.
Le choix des termes « transitionner hors de » indique un changement par rapport au terme « phase-out » utilisé précédemment. Ce dernier terme avait été la revendication de plus d’une centaine de pays et de milliers d’ONG, mais le nouveau langage adopté reflète un consensus plus large et une approche plus nuancée.