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Faut qu’on en parle fait la semaine spéciale açai et vous propose la découverte de la nouvelle tendance de production et de consommation de l’açaï continue de s’étendre, aussi bien au Brésil qu’à l’international, portée par une demande croissante d’aliments sains et fonctionnels.
Les exportations d’açaï ont enregistré une hausse de 47,5 % en valeur en 2024, atteignant près de 500 000 dollars, selon les données du ministère brésilien de l’Agriculture. Le volume exporté a également augmenté de 12,7 %, totalisant 89 tonnes.
Les États-Unis sont la principale destination de l’açaï brésilien, confirmant leur statut de marché à fort potentiel. Ensuite vous avez l’Asie et l’europe.
Le fruit est largement consommé dans des smoothies, des bowls et des desserts, apprécié pour ses propriétés nutritionnelles et ses bienfaits pour la santé, notamment son action anti-inflammatoire et ses effets positifs sur le bien-être mental.
Les Importateurs d’açai en France
En France, l’entreprise Le Comptoir de Toamasina est spécialiste dans l’import export d’açai directement du producteur au consommateur dans une démarche écoresponsable.
Vous avez la société Açai Delight qui fait de l’açai surgelée et l’Allemand Amazonas qui vend comme le Comptoir de Toamasina de la poudre d’açai.
Il y a trois acteurs majeurs.
Gingembre photo de pixabay
Un moment idéal pour accroître les exportations d’açaï
La popularité de l’açaï incite de plus en plus d’entreprises brésiliennes à investir dans l’internationalisation de leurs marques et produits. Au dépend de la production locale. Il est de plus en plus difficile pour les habitants du Nord du Brésil de manger de l’açai car son prix flambe.
Il faut savoir que le marché américain n’est pas seulement un tremplin pour la mondialisation, mais aussi un espace où les consommateurs, exigeants, valorisent les produits naturels et durables comme l’açaï. Pour les entrepreneurs brésiliens, c’est le moment idéal pour transformer une tendance en un business pérenne. Car comme vous le savez tout commence en Californie, Google, Instagram, Facebook etc.
On constate de plus en plus d’acteur en France et dans le monde qui s’intéresse à l’açai.
Impact social et économique pour les communautés amazoniennes
La production d’açaï a un impact majeur sur l’économie et la qualité de vie des communautés amazoniennes. Les petits producteurs et les riverains dépendent de sa récolte et de sa commercialisation comme principale source de revenus.
Responsable d’environ 94 % de la production nationale et d’un volume significatif des échanges interétatiques et des exportations, l’État du Pará renforce sa position dominante dans la culture de l’açaï au Brésil. Selon l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE), sur les 1 699 588 tonnes produites en 2022, 1 595 455 provenaient du Pará. Les villes de Igarapé-Miri, Cametá et Abaetetuba se distinguent particulièrement.
Aujourd’hui, le Brésil souhaite que chaque producteur gagne entre 3 500 reais et 5000 reais par mois mais actuellement on est plus proche de 2 000reais soit même pas l’achat d’un frigo par mois. Surtout, les producteurs ne vont pas avoir de mutuelle privée.
Aujourd’hui, le Brésil développe un Programme national de la qualité de l’açaï, les Territoires durables (promouvant l’agroforesterie) et le Pró-Açaï (axé sur la gestion des zones inondables) soutiennent les producteurs. Récemment, plus de mille d’entre eux ont été formés lors du Festival de l’Açaï pour améliorer la qualité et l’hygiène du produit.
Le programme de qualité, c’est un peu comme dans le café avec les différentes qualités Spécial, Gourmet, Fort et Extra fort. Sachant que la meilleure qualité et le Spécial avec plus de 90%.
L’expansion du marché mondial génère non seulement des opportunités économiques, mais encourage aussi la conservation environnementale, car la culture agroforestière de l’açaï contribue à préserver la biodiversité locale.
Attention, aujourd’hui, la pulpe d’açai vendu en France c’est moins de 15% d’açai en poudre.
Une coopérative amazonienne triple son chiffre d’affaires grâce à l’exportation d’açaï en poudre
La coopérative Amazonbai, pionnière dans la traçabilité et la certification de la filière açaï, a triplé son chiffre d’affaires en 2024, dépassant 2 millions de réais grâce à ses ventes. Selon un article de G1.
Ses résultats ont été boostés par ses premières exportations directes d’açaï lyophilisé (en poudre) vers les États-Unis et l’Europe. Les ventes de 3,6 tonnes de ce produit à haute valeur ajoutée ont représenté 33 % de son revenu. La coopérative a également commercialisé 138,8 tonnes de pulpe.
L’açaï lyophilisé conserve ses propriétés nutritionnelles et sensorielles (saveur, arôme, couleur) tout en facilitant le stockage et le transport. « Pour répondre à la demande, nous avons accru nos achats auprès des coopérateurs, assurant une rémunération plus juste », explique Amiraldo Picanço, président d’Amazonbai.
Mais aujourd’hui, une nouvelle technologie fait concurrence le RWD, cette technologie préserve mieux les bienfaits de l’açai mais demande un fort investissement déclare Arnaud Sion, créateur du Comptoir de Toamasina et d’Abaçai.
Aujourd’hui, le Brésilien souhaite développer l’açai autrement et promouvoir un standard de qualité élevé comme on peut le voir avec le café dans le Minas Gerais, premier producteur et exportateur de café Arabica.
Nous avons vu cette analyse avec le poivre à Espirito qui est passé de 0 kilo par an au statut de 4éme producteur de poivres au monde si il serait un état. Avec des standard de qualité, séchage au soleil et surtout faire de la qualité Astra qui est la meilleure qualité du poivre en grains.
Le soutien du Fonds JBS accélère la croissance d’Amazonbai
Depuis 2023, le Fonds JBS pour l’Amazonie a investi 3,1 millions de réais en dons et 1,5 million en prêts à taux réduits pour soutenir Amazonbai.
Alors que 92 % de ses ressources provenaient de dons en 2022, la coopérative a réduit cette dépendance de 88 % en 2024 grâce à l’augmentation de ses ventes. « Son autonomie montre qu’un modèle communautaire peut surmonter les défis logistiques et de gouvernance », déclare Andrea Azevedo, directrice du Fonds JBS. Source g1.
Ce fonds soutient depuis 2021 des projets comme Économies communautaires inclusives, en partenariat avec plusieurs instituts et universités, pour renforcer la bioéconomie locale via l’éducation et la recherche.
Tendances 2025 : innovation et nouveaux marchés
Les études prévoient que l’açaï restera un ingrédient fonctionnel phare en 2025 et au moins jusqu’en 2035. Des rapports, comme celui du Kerry Group, soulignent l’intérêt des consommateurs pour des aliments alliant plaisir et bienfaits santé.
Outre les États-Unis, l’Europe et l’Asie manifestent un intérêt croissant pour l’açaï brésilien. Avec une économie américaine en croissance (+10 % de profits estimés pour les grandes entreprises en 2025), les opportunités se multiplient pour les marques brésiliennes.
L’açaï figure parmi les ingrédients à surveiller en 2025, aux côtés du curcuma, des champignons et du cacao. Le Brésil a ainsi une occasion unique de renforcer sa position de leader mondial, tout en stimulant l’économie locale et la durabilité environnementale.
Les bienfaits de l’açaï pour la santé
L’açaï est un superaliment aux multiples vertus :
- Riche en antioxydants : combat le vieillissement cellulaire.
- Anti-inflammatoire : aide à réduire les inflammations chroniques.
- Boost d’énergie : idéal pour les sportifs grâce à sa teneur en glucides et acides aminés.
- Améliore la santé cardiovasculaire : grâce à ses acides gras essentiels.
- Favorise la digestion : riche en fibres, il régule le transit intestinal.
Avec ses multiples atouts, l’açaï s’impose comme un allié santé incontournable, tout en soutenant les communautés amazoniennes et la préservation de la forêt.
