Deuxième jour du procès contre l’ex-Présient du Brésil d’extrême droite, va-t-il être mis en examen est arrêté lors de l’acte d’accusation.
Hier, Bolsonaro a assisté à l’ensemble des débats, mais aujourd’hui, mercredi, il n’est pas, il n’est pas venu au Tribunal mais il est à côté du Tribunal Suprême, il est tout simplement au bureau de Flavio Bolsonaro, son fils qui est sénateur du Brésil. Aujourd’hui, la non venu au Tribunal est peut-être un signe que le Procureur et le Juge d’Instruction va demander sa mise en examen et son incarcération. Ici, la police fédéral va devoir l’arrêter comme pour l’ex-président lula. A 9h00, nous avons vu, une augmentation de la présence de la police autour du Tribunal. Le Président Lula est en voyage officiel au Japon.
Vous comprenez tout indique à une mise en examen avec mandat de dépôt. Aujourd’hui, Bolsonaro craint la prison et se cache à l’Assemblée chez son fils Flávio. Il faut savoir que la Police Fédéral ne peut entrer dans l’assemblée, elle devra attendre dedans.
Ensuite, une personne qui est accusé de coup d’état, utilise une loi qui a été mis après la dictature militaire pour éviter que la Police ou l’Armée entre à l’Assemblée.
La journée va être intense au Brésil.
Donald Trump – CREDIT : Wikipedia
Bolsonaro suivra le deuxième jour de son procès depuis le bureau de Flávio, alors que la Cour suprême pourrait l’inculper pour coup d’État
Une partie des alliés de l’ancien président estime que sa présence pourrait attiser les tensions au sein du tribunal. Mais les autres disent qui fait cela pour causer un problème juridique et éviter d’être mis en prison.
Lors de la première journée du procès, le procureur général affirme que Bolsonaro était le chef d’une organisation criminelle.
L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro (PL) assistera à la retransmission de l’audience depuis le bureau de son fils, le sénateur Flávio Bolsonaro (PL), en compagnie de la sénatrice Damares Alves (Republicanos). Il a choisi de ne pas se rendre à la Cour suprême fédérale (STF) ce mercredi (26).
La veille, alors que les deux premières sessions du procès s’étaient tenues, l’information circulait que l’ex-président serait présent lors des délibérations des juges de la Première Chambre.
En coulisses, certains estiment que l’effet de surprise a déjà eu lieu la veille et que le message est clair : Bolsonaro n’entend pas fuir et compte faire face aux accusations.
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Ce mercredi, la Première Chambre décidera si Bolsonaro et sept de ses proches doivent être inculpés pour tentative de coup d’État. L’audience est prévue pour 9h30.
Cependant, une faction de ses soutiens s’est opposée à sa présence au tribunal dès le premier jour, estimant qu’elle légitimerait le discours politique et exacerberait les tensions avec la Cour suprême. Car au Brésil, une partie des soutiens de Bolsonaro pense que c’est une persécution politique.
La Première Chambre du STF est composée des juges Cristiano Zanin (Nommé par Lula), Alexandre de Moraes (Nommé par Temer), Luiz Fux, Flávio Dino et Cármen Lúcia.
Déroulement prévu de l’audience ce mercredi (26)
- Le rapporteur, Alexandre de Moraes, présentera son vote sur le fond, c’est-à-dire concernant la demande du ministère public d’ouvrir une action pénale. Ici, les avocats de défenses vont présenter des arguments.
- Les autres juges exprimeront ensuite leur position, dans cet ordre : Flávio Dino, Luiz Fux, Cármen Lúcia et Cristiano Zanin.
- Le collège décidera si l’affaire doit donner lieu à un procès pénal.
- Si c’est le cas, les accusés deviendront officiellement des prévenus et devront répondre des charges devant la Cour. Si non, cela va être classé sans-suite.
Ce qui s’est passé mardi
- Moraes a énuméré les actes reprochés à Bolsonaro et à ses coaccusés, évoquant des attaques répétées contre la démocratie.
- Le procureur général Paulo Gonet a exposé ses arguments, citant notamment les campagnes de Bolsonaro contre le système électoral.
- Les avocats des huit accusés ont présenté leur défense (voir un résumé ici).
- Les juges ont rejeté les exceptions préliminaires soulevées par la défense.
- Seul Luiz Fux a exprimé une divergence, estimant que l’affaire devait être jugée en assemblée plénière