Anne Hidalgo et Tony Estanguet se sont baignés dans la Seine pour marquer les avancées de sa dépollution avant les JO 2024.

Nos contenus vous plaisent ? Soutenez notre duo de journalistes passionnés en regardant une courte publicité !
JO de Paris

la seine anne hidalgo – CREDIT : VarActu

La maire de Paris, Anne Hidalgo, et le président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojo), Tony Estanguet, se sont jetés à l’eau ce mercredi matin, à 10h, pour un plongeon historique dans la Seine, accompagnés du préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume, et d’un cortège de nageurs invités. Cet événement symbolique marque un tournant crucial pour la dépollution de la Seine, un des piliers de la candidature parisienne pour les JO 2024.

Une promesse tenue avant les Jeux

Neuf jours avant le début des Jeux olympiques, Anne Hidalgo a tenu sa promesse en se baignant dans la Seine, suivant ainsi les pas de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui s’était discrètement jetée à l’eau quelques jours plus tôt. Sous un soleil radieux et avec une température de l’eau de 20°C, les conditions étaient idéales pour ce plongeon médiatisé. Plus de 150 journalistes étaient présents pour couvrir l’événement, soulignant l’importance de cette initiative.

Un projet de longue haleine

Depuis 2016, un investissement de 1,4 milliard d’euros a été consenti par l’État et les collectivités franciliennes pour rendre la Seine et son principal affluent, la Marne, baignables. Ce financement a permis la modernisation des stations d’épuration, le raccordement des péniches au tout-à-l’égoût, et le ramassage des déchets plastiques. De plus, cinq ouvrages majeurs ont été construits, dont un immense bassin de rétention des eaux pluviales et usées près de la gare d’Austerlitz, destiné à réduire le délai d’interdiction de baignade à moins de deux jours après une pluie.

Un défi environnemental majeur

La dépollution de la Seine représente un défi crucial pour les organisateurs des JO 2024. En août 2023, des épreuves-tests avaient dû être annulées en raison de la qualité de l’eau. Les infrastructures récemment mises en place visent à empêcher le rejet d’eau non traitée dans le fleuve lors de fortes précipitations. Si nécessaire, un plan B prévoit de reporter les épreuves de quelques jours, et un plan C de les déplacer à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne).

L’importance symbolique du geste

Cette baignade symbolique de la maire de Paris et du président du Cojo dans la Seine vise à démontrer les avancées réalisées en matière de dépollution et à rassurer sur la tenue des épreuves de natation prévues dans le fleuve. La cérémonie d’ouverture, ainsi que les épreuves de triathlon, de natation marathon et de paratriathlon, sont programmées pour se dérouler dans une Seine désormais prête à accueillir les athlètes du monde entier.