Le pape François s’est éteint paisiblementLepl Le pape François est mort paisiblement, dans une déclaration poignante, le professeur Sergio Alfieri, chirurgien en chef qui a suivi le pape François lors de son hospitalisation à la polyclinique Gemelli de Rome, a livré des détails intimes sur les circonstances du décès du souverain pontife. Ces révélations interviennent alors que le monde catholique entier se prépare à lui rendre un dernier hommage.

Une mort subite mais sans souffrance

C’est dans la matinée du lundi 21 avril que le pape François a brutalement succombé à un accident vasculaire cérébral (AVC) foudroyant. Contrairement à ce que l’on pourrait craindre, le médecin traitant a tenu à rassurer l’opinion publique : « Sa disparition a été rapide et, surtout, il n’a pas souffert. »

Les spécialistes consultés ont été unanimes : même avec une intervention médicale immédiate, l’issue aurait été la même. « Certaines pathologies ne laissent aucune chance, quels que soient les moyens déployés », a expliqué le Dr Alfieri dans les colonnes du Corriere della Sera, l’un des plus prestigieux quotidiens italiens.

Le pape François s'est éteint paisiblement

Le pape François s’est éteint paisiblement

Un dernier mois marqué par la maladie

Le décès du pape François survient seulement quelques semaines après une hospitalisation prolongée pour une pneumonie bilatérale sévère. Entre février et mars, son état de santé avait d’ailleurs suscité de vives inquiétudes au sein de la Curie romaine. Pourtant, contre toute attente, il avait pu reprendre ses activités et avait même présidé la messe pascale place Saint-Pierre, souriant et saluant la foule depuis sa papamobile.

« Son rétablissement semblait bien engagé, ce qui rend sa disparition d’autant plus brutale », a confié un collaborateur du Vatican sous couvert d’anonymat.

Les derniers instants : un récit poignant

Le Dr Alfieri a accepté de revenir en détail sur les dernières heures du Saint-Père. Alerté en pleine nuit, il s’est précipité au Vatican, où il a constaté que le pape était déjà inconscient. « Ses yeux étaient ouverts, mais il ne réagissait plus. J’ai immédiatement compris que nous ne pourrions rien faire. »

Face à la suggestion de certains membres de son entourage de le transférer d’urgence à l’hôpital, les médecins ont pris la difficile décision de ne pas bouleverser ses derniers instants. « Une ambulance n’aurait servi à rien, sinon à prolonger inutilement son agonie », a-t-il expliqué au journal La Repubblica.

Un hommage populaire à la mesure de son pontificat

Depuis l’ouverture de la chapelle ardente, près de 50 000 fidèles se sont pressés dans la basilique Saint-Pierre pour un ultime adieu. La foule, recueillie et émue, témoigne de l’immense popularité du pape argentin, dont le pontificat aura marqué les esprits par son humilité et son engagement en faveur des plus démunis.

Face à cet afflux exceptionnel, les autorités vaticanes ont dû prolonger les horaires d’ouverture mercredi soir. « Nous ne pouvions pas fermer les portes alors que des milliers de personnes attendaient encore », a justifié un responsable de la sécurité.

Des funérailles sobres, conformes à ses volontés

Conformément à la simplicité qu’il avait toujours affichée, les obsèques du pape François se dérouleront dans une relative intimité samedi prochain à 5h. Loin du faste traditionnel des cérémonies pontificales, cette messe sera avant tout l’occasion pour le peuple chrétien de lui rendre hommage.

Alors que le monde catholique entre dans une période de deuil, une question demeure : qui succédera à ce pape qui aura tant œuvré pour rapprocher l’Église des réalités contemporaines ? Le conclave, prévu dans les prochaines semaines, sera sans aucun doute l’un des plus scrutés de l’histoire récente.