Disparition de Morgane, 13 ans, en Bretagne : enquête et appel à témoins pour retrouver l’adolescente partie sans argent ni affaires.
Disparition de Morgane – CREDIT : Gendarmerie
Depuis le 25 novembre 2024, Morgane Rivoal, 13 ans, est portée disparue à Pabu, près de Guingamp dans les Côtes-d’Armor. Un message inquiétant, « Papa, maman, désolé, je pars », retrouvé dans sa chambre, et les circonstances de son départ mobilisent enquêteurs et forces de l’ordre.
Une disparition soudaine et inexpliquée
L’adolescente a quitté le domicile familial un lundi matin, suivant sa routine habituelle pour se rendre au collège Albert-Camus de Grâces. Cependant, elle ne s’est jamais présentée au bus. La veille, une dispute familiale au sujet de son usage des réseaux sociaux avait éclaté, poussant son père à casser son téléphone et à en retirer la carte SIM.
Le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, a confirmé la découverte d’un mot manuscrit dans la poubelle de la chambre de Morgane, laissant craindre une fugue préméditée. Ses parents, désemparés, décrivent une jeune fille studieuse, bien intégrée socialement, mais récemment préoccupée par son téléphone et les réseaux sociaux.
Une enquête complexe et des moyens déployés
Les gendarmes ont mobilisé des moyens importants pour retrouver Morgane : battues, hélicoptère, drone et recherche avec chiens spécialisés. Malgré ces efforts, aucun indice précis sur sa localisation n’a émergé. Le quartier Castel-Pic, à Guingamp, a été fouillé, mais les recherches restent infructueuses.
L’enquête a révélé que Morgane entretenait des échanges réguliers avec des individus plus âgés sur les réseaux sociaux. Un homme de 21 ans résidant dans la Drôme a été placé en garde à vue après la découverte d’images pédopornographiques sur son téléphone. Cependant, aucun lien direct avec la disparition de l’adolescente n’a été établi.
Une situation préoccupante
Morgane est partie sans argent, ni affaires personnelles, ce qui renforce l’inquiétude quant à sa sécurité. Des témoignages évoquent un possible harcèlement au collège et un isolement croissant, parfois marqué par des signes de mal-être comme des scarifications.
Un appel à témoins
Un appel à témoins reste en vigueur. Toute personne disposant d’informations est invitée à contacter la gendarmerie au 17 ou via l’adresse email dédiée : morgane@gendarmerie.interieur.gouv.fr. La famille de Morgane espère un dénouement rapide et implore la jeune fille de rentrer.