Découvrez les agroforêts qui produisent du cacao et de l’açaí

Arnaud, créateur du Comptoir de Toamasina va parcourir le Brésil à la découverte des plus belles plantations. Aujourd’hui

La Coopérative Agricole Mixte Tomé-Açu, dans l’État, cherche à sensibiliser ses membres à la pratique du système agroforestier sur leurs propriétés agricoles

Le Comptoir de Toamasina est une entreprise familiale créé par Arnaud Sion et spécialiste dans l’achat de vanille bourbon de Madagascar depuis 2010 et depuis novembre 2015, spécialiste de l’achat d’açai, cacao du Brésil.

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Le Brésil futur grand producteur de cacao et premier producteur d’Açai, Arnaud dans une plantation de cacao à Bahia – Les agroforêts qui produisent du cacao et de l’açaí

Un modèle de production agricole innovant, que j’ai découvert à Bahia en 2019 et au Para en 2016. Aujourd’hui le nouveau modèle de production est testé dans plusieurs États brésiliens tels que Goiás, Minas Gerais et Bahia, a trouvé sa place à Tomé-Açu, dans le nord-est du Pará. Ce système, connu sous le nom d’agroforesterie (SAF), associe différentes cultures agricoles à d’autres plantes, reproduisant ainsi l’écosystème d’une forêt.

Avantages du système agroforestier

Le système agroforestier de Tomé-Açu, souvent désigné par l’acronyme SAFTA, a vu le jour dans les années 1970. À cette époque, la monoculture du poivre noir était prédominante dans la région, mais elle a été gravement affectée par la fusariose, une maladie fongique dévastatrice. Il faut savoir que le cacao de Bahia a été tué par une maladie. Ensuite, la plantation n’a plus été de monoculture, maintenant il a dans la plantation, du cacao, poivre, banana et du guarana.

Aujourd’hui, dans une même plantation vous avez   cupuaçu, le cacao et le poivre noir. Ici, vous n’êtes plus sur une mono culture et les risques que cela peut avoir.

Aujourd’hui, l’açai est utilisé pour pratique de la reforestion. Et vous pouvez commencé à inclure ensuite du cacao, poivre noir, guarana et même de la vanille.

Impact économique et environnemental c’est incroyable.

Actuellement, la CAMTA regroupe 160 membres dont les exploitations s’étendent de 100 à 500 hectares. Tous adoptent le modèle SAFTA, qui est également prisé par d’autres producteurs non affiliés. Bien que la production puisse être inférieure à celle d’une monoculture classique, vous allez être plus tranquille si vous allez avoir notamment des maladies, une crise sur un produit.

Cela permet aux producteurs de bénéficier de revenus variés tout au long de l’année. Car une culture = une ou deux récoltes par an.

Le système agroforestier contribue également à la durabilité environnementale en préservant les sols et en enrichissant la biodiversité locale. En réduisant la déforestation et en offrant un environnement de travail agréable à l’ombre des arbres fruitiers et forestiers, il améliore également la qualité de vie des communautés impliquées.

Un modèle en constante évolution

Le SAFTA n’est pas simplement une initiative de reboisement; c’est un système productif qui nécessite un renouvellement périodique. Par exemple, les palmiers açaí doivent être remplacés après 18 à 20 ans pour maintenir une production viable. Arnaud Sion à fait des articles et des vidéos sur la culture de l’açai. https://www.abacai.fr/la-nouvelle-culture-de-lacai/

Au fil des années, l’implantation du système a nécessité des ajustements concernant l’espacement et le positionnement des plantes pour optimiser leur exposition au soleil. Bien que la diversité des espèces puisse accroître les défis phytosanitaires et les coûts de gestion, elle renforce également la résilience face aux effets du changement climatique.

Perspectives commerciales

La CAMTA commercialise divers produits tels que des pulpes de fruits (açaí et cupuaçu), des sorbets sans produits laitiers, ainsi que des produits secs comme le poivre noir et les fèves de cacao sur les marchés nationaux et internationaux.

Mais pour avoir une meilleure valeur, les producteurs transforment pour avoir une meilleure valeur ajoutée du produit.

Le producteur n’est plus que producteur mais aussi un transformateur. Donc il va avoir une valeur ajoutée.