Le jus d’orange peut disparaitre des supermarchés ? La raison scientifique
Aujourd’hui, voici un article sur le jus d’orange peut disparaitre des supermarchés. Vous allez découvrir la raison scientifique.
De nos jours, les changements climatiques et la propagation de maladies et la réduction des précipitations risquent de faire grimper le prix de cette boisson.
Le jus d’orange est une boisson incontournable au petit-déjeuner le matin pour de nombreux foyer. Il faut savoir que pour cette année, en 2024, la récolte s’annonce la pire des 30 dernière années. Et les stocks sont bas, donc il ne peut avoir de compensation, la mise en circulation des stocks pour maintenir les prix.
Au Brésil, vous avez 3 types d’orange, l’orange orange qu’on appelle Bahia, ici augmentation de 43% entre août 2023 à août 2024, l’orange couleur verte carioca c’est la même chose et la troisième pareil.
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Le jus d’orange pourrait bientôt se faire rare même très rare dans les supermarchés
L’Association nationale des exportateurs de jus d’agrumes au Brésil qui est le meilleur producteur de jus d’orange au monde (CitrusBR) a signalé que les stocks de jus d’orange sont déjà presque épuisés. Cependant, cela ne signifie pas que le produit disparaîtra complètement des rayons. Mais comme le prix de café, le prix peut flamber. Après les voitures, le cacao, le café voici le jus d’orange.
Il faut savoir qu’il a deux récoltes par an de jus d’orange pour faire simple et actuellement il a que 4 mois de stocks, c’est suffisant pour attendre l’autre récolte, mais les stocks sont pratiquement à zéro.
La dernière enquête de CitrusBR, réalisée en décembre 2023 et publiée en mars 2024 révéle que le volume des stocks s’élève à un peu moins de 464 000 tonnes. Ce chiffre est le deuxième plus bas jamais dans l’histoire, surpassé uniquement par celui de juin 2023, où les stocks étaient tombés à moins de 85 000 tonnes.
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La récolte d’oranges atteint son plus bas niveau depuis des décennies
je ne vais pas vous dire le contraire, depuis mon arrivée au Brésil en novembre 2015, j’ai vu le climat brésilien se modifier surtout à Belo Horizonte et dans le Cerrado.
Cette situation résulte du faible volume d’oranges récoltées cette année. Selon le Fonds de défense des agrumes (Fundecitrus), il s’agit de la pire récolte en 36 ans, avec seulement 232 millions de caisses, soit une baisse de 24 % par rapport à la dernière récolte.
On peut dire que le jus d’orange va avoir les mêmes variations que le prix du café et le prix de la vanille.
Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène :
- Les vagues de chaleur de l’année dernière ont coïncidé avec la floraison des orangers, un moment crucial pour la définition de la quantité de fruits. C’est la principale cause de la baisse de la récolte.
- Des précipitations en dessous de la moyenne ont également freiné le développement des fruits, et l’irrigation n’a pas suffi à compenser ce manque. En 2023, il a eu une faiblesse des prix.
- Ces deux facteurs combinés ont provoqué un déséquilibre hormonal dans les fruits, entraînant un faible rendement.
- En outre, selon Fundecitrus, environ 77 millions d’orangers sont contaminés par le verdissement, une bactérie qui attaque les arbres, causant la chute prématurée ou le flétrissement des fruits. Bien que la pulvérisation puisse atténuer les effets, il n’existe aucun traitement contre cette maladie.
- Entre 2022 et 2023,les maladies ont augmenté de 54 %, selon Fundecitrus.
Le prix du jus d’orange va augmenter
Lorsque la demande dépasse l’offre, les prix des produits ont tendance à augmenter. Nous le voyons pour le cacao, la vanille et d’autres matières premières.
L’indice des prix à la consommation au Brésil de juillet 2024 a révélé une augmentation de 7,46 % des prix des jus de fruits par rapport à l’année dernière. Les prix des oranges les plus populaires, notamment les oranges poires, ont grimpé de 41,12 % sur la même période. Les oranges ont enregistré une hausse de 43,5 %, tandis que les citrons verts ont augmenté de 40,79 %.
Ces augmentations concernent les consommateurs, mais l’industrie n’est pas en reste.
Cependant, un phénomène inverse a été observé comme pour la vanille lors de l’augmentation des prix. À mesure que le jus d’orange et les fruits deviennent plus chers, les consommateurs commencent à se tourner vers des alternatives. Malgré cela, la demande reste supérieure à l’offre, ce qui maintient la tendance à la hausse des prix.
Cela suscite des préoccupations dans le secteur, notamment quant au moment où la baisse de la demande se stabilisera, ainsi qu’à l’impact sur les achats de jus d’orange brésilien par l’industrie internationale. Actuellement, l’Europe et les États-Unis sont les principaux consommateurs de ce produit.
Les données de la future récolte d’orange au Brésil
Les exportations de jus d’orange brésiliens ont atteint 543,8 mille tonnes équivalentes au produit concentré et congelé (FCOJ), générant 1,3 milliard de dollars au cours des six premiers mois de la saison 2023/24 (juillet à décembre 2023), selon des données compilées par CitrusBR à partir du Secrétariat du Commerce Extérieur (Secex).
CitrusBR, représentant des géants du secteur comme Citrosuco, Cutrale et Louis Dreyfus Company, note une baisse de 7,3 % en volume par rapport à la même période de la saison 2022/23, mais une augmentation de 20,7 % des revenus grâce à la hausse des prix sur le marché international.
L’augmentation des prix est le résultat d’une offre brésilienne réduite, causée par des conditions climatiques défavorables.
La ceinture citricole brésilienne, comprenant les régions de São Paulo et du Minas Gerais, connaît sa quatrième saison consécutive de récoltes avec une production en baisse.
Selon le Fonds de Défense de la Citriculture (Fundecitrus), la récolte 2023/24 est estimée à 307,2 millions de caisses de 40 kilos, soit une baisse de 7 millions par rapport à la saison 2022/23. La récolte en Floride, qui est le deuxième producteur va avoir une production en baisse.
L’Europe reste le principal marché pour les exportations de jus d’orange brésilien. Durant les six premiers mois de la saison, les ventes vers ce marché ont atteint 298,8 mille tonnes, en baisse de 10,5 %, mais ont généré 754,5 millions de dollars, soit une augmentation de 16,2 %.
Aux États-Unis, malgré une baisse de 1,2 % du volume exporté, qui s’établit à 170,2 mille tonnes, les revenus ont grimpé de 23,7 % pour atteindre 432 millions de dollars.
De même, les exportations vers le Japon ont diminué en volume (5 %, soit 13,3 mille tonnes), mais ont augmenté en valeur (30,1 %, soit 35 millions de dollars). Avec des stocks mondiaux en déclin en raison de la baisse de l’offre brésilienne, la tendance devrait se maintenir avec une réduction des volumes exportés et une stabilité des prix.
