Mistral, le concurrent français d’OpenAI et de Google, a lancé « Le Chat », un service de discussion avec une IA comparable à ChatGPT ou Google Gemini. Le nouveau service s’appuie sur le modèle de langage Mistral Large, annoncé simultanément.

Logo Mistral AI le Chat – CREDIT : Mistral AI

Mistral AI le Chat

Le français Mistral, connu pour ses modèles de langage concurrents à ceux d’OpenAI et de Google, a annoncé le 26 février « Le Chat », un service de discussion avec une IA comparable à ChatGPT ou Google Gemini. Ce nouveau service s’appuie sur le modèle de langage Mistral Large, également annoncé le même jour.

Avec « Le Chat », Mistral ne vise pas encore à devenir un service utilisé par des millions de personnes, mais souhaite proposer une démonstration de son modèle de langage pour convaincre celles et ceux qui n’ont pas envie de télécharger plusieurs dizaines de gigaoctets pour le faire tourner localement. « Le Chat » est déjà accessible en version bêta.

Trois versions du modèle de langage Mistral sont disponibles à l’essai sur « Le Chat » : Large, qui est le plus polyvalent, Next (une version « brève et concise ») et Small. Mistral, l’un des deux champions de l’IA en Europe, a également annoncé un partenariat avec Microsoft et son IA conversationnelle. Le modèle Mistral Large est disponible dès à présent pour les clients d’Azure AI, la plateforme de Microsoft.

Le groupe français, valorisé à environ 2 milliards de dollars selon des sources financières, vante des performances comparables à celles de GPT-4. Toutefois, il propose pour l’instant une IA conversationnelle dédiée aux entreprises, et non au grand public. « Il s’agit d’une étape importante pour nous, les performances inégalées de ce modèle multilingue continuant à repousser les limites de ce qui est possible avec l’intelligence artificielle de pointe », a déclaré Arthur Mensch, cofondateur de Mistral AI, dans un communiqué.

Créée en avril 2023, Mistral AI a toujours assumé sa volonté de proposer une alternative aux modèles des grandes entreprises américaines de la tech. « Nous suivons une ambition claire : créer un champion européen à vocation mondiale dans l’intelligence artificielle », avait déclaré Arthur Mensch dans un communiqué en décembre dernier.