Hommage national à Dominique Bernard, professeur tué à Arras : Écoles et communes se recueillent

Ce lundi marque un jour de deuil national pour les écoles françaises, trois ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty.

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Hommage Dominique Bernard

Hommage Dominique Bernard – CREDIT : DR

Hommage à Dominique Bernard

Aujourd’hui, la nation rend hommage à Dominique Bernard, professeur poignardé à mort à Arras par un ancien élève. Une journée empreinte d’échange et de recueillement est prévue dans les établissements scolaires, avec des mesures de sécurité renforcées.

Temps d’échange dans les établissements

Entre 8 heures et 10 heures, les enseignants auront un moment pour échanger entre eux, « à la fois humain et pédagogique », selon les mots du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal. Les enseignants chercheront les mots justes pour aborder ces événements tragiques avec leurs élèves, dans un contexte de menace terroriste accrue.

Une minute de silence à 14 heures

Outre l’hommage à Dominique Bernard, cette journée sera également consacrée à la mémoire de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité en 2020. Une minute de silence sera observée à 14 heures dans toutes les écoles, collèges et lycées de France. En primaire, d’autres formes d’hommage sont envisagées.

Sanctions en cas de contestation

Gabriel Attal a clairement indiqué qu’aucune forme de contestation ou de provocation ne serait tolérée lors de ces moments de recueillement. Des sanctions disciplinaires et judiciaires seront prises en cas de manquements.

Rassemblements dans les communes

Plusieurs villes françaises, dont Paris, organiseront également des rassemblements pour rendre hommage à Dominique Bernard. À Arras, une cellule de soutien psychologique sera mise en place dans le collège-lycée Gambetta, lieu du drame.

Renforcement de la sécurité

Face à cette menace persistante, le ministre de l’Éducation a annoncé le déploiement de 1.000 agents de sécurité supplémentaires autour des établissements et a promis des discussions avec les collectivités locales pour aborder la question de la sécurité « sans tabou ».

Le choc est immense, particulièrement dans le monde éducatif. Alors que la menace terroriste demeure, les enseignants et élèves cherchent des moyens de continuer à éduquer et apprendre, malgré l’effroi et la sidération.