Face à sa dette, Île-de-France Mobilités envisage une fois de plus d’augmenter le prix du pass Navigo.

Un pass Navigo découverte en illustration – CREDIT : Faut qu’on en parle !

Alors que le prix du pass Navigo a déjà connu une importante hausse en 2023, il pourrait franchir la barre des 100 euros, redoute Jacques Baudrier, adjoint à la mairie de Paris et membre du conseil d’Île-de-France Mobilités. Il accuse même Emmanuel Macron de « préparer un passe Navigo à 120 euros ».

En 2023, les habitants d’Île-de-France ont déjà subi une augmentation de 12% du prix du pass Navigo, passant de 75,20 à 84,10 euros par mois. Selon Jacques Baudrier, cette tendance à la hausse ne semble pas prête de s’arrêter. Dans une série de tweets, il accuse le président Emmanuel Macron de vouloir porter le prix du pass Navigo à 120 euros dès le début de l’année prochaine.

Les tensions autour du prix du pass Navigo sont loin d’être apaisées ! En 2023, au grand mécontentement des usagers des transports en commun franciliens, il a déjà augmenté de 12%, atteignant près de 84 euros au lieu des 75 euros précédents. Une augmentation moins importante que prévu, qui avait réussi à être contenue en deçà des 100 euros initialement envisagés. Cependant, ce seuil important pourrait bien être franchi l’année prochaine, en 2024, année des Jeux Olympiques dans la capitale.

Cette hausse serait particulièrement douloureuse pour le porte-monnaie des Franciliens, déjà fortement impactés par l’inflation et inquiets des conséquences des JO sur leurs déplacements quotidiens l’été prochain. Jacques Baudrier, adjoint PCF à la mairie de Paris et membre du conseil d’Île-de-France Mobilités, s’inquiète sur Twitter d’une nouvelle augmentation qui pourrait intervenir en 2024, suite à un rapport de l’État qui « propose de n’apporter presque aucun financement nouveau à IDFM ». Il accuse ainsi Emmanuel Macron et le gouvernement de conduire à un pass Navigo à 120 euros.

Stéphane, un des nombreux utilisateurs quotidien du pass nous dit : « Cette nouvelle augmentation du prix du pass Navigo est alarmante. Cela mettrait une pression financière supplémentaire sur les utilisateurs déjà confrontés à des dépenses élevées. Il est essentiel de trouver des solutions alternatives pour résoudre la dette sans pénaliser les usagers. Espérons que des mesures plus équitables seront envisagées pour préserver l’accessibilité du pass Navigo et maintenir une mobilité abordable. »

Avec le peu d’aide de l’État, c’est donc aux usagers de supporter l’effacement de la dette. IDFM estime que le rapport minimise totalement leurs besoins, notamment en ce qui concerne le projet Grand Paris Express 2024, normalement prévu pour les Jeux Olympiques. Les associations d’usagers s’inquiètent donc des possibles augmentations substantielles des tarifs du pass Navigo.