Une nouvelle molécule contre les tumeurs cancéreuses
Une nouvelle molécule pourrait ralentir la croissance des tumeurs cancéreuses, selon une étude préliminaire.
Une découverte prometteuse dans le traitement du cancer – CREDIT : Faut qu’on en parle !
Des chercheurs de l’Institut d’Oncologie de Barcelone en Espagne ont fait une découverte prometteuse dans le traitement du cancer. Ils ont développé une nouvelle molécule, appelée « OMO-103 », capable de freiner la croissance des tumeurs.
Cette avancée est particulièrement importante car la molécule cible un élément clé, le « MYC », qui joue un rôle crucial dans la division cellulaire et la formation des tumeurs. Jusqu’à présent, cet élément était considéré comme « intraitable » par les scientifiques, mais la nouvelle molécule ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques.
L’étude est actuellement en phase 1, ce qui signifie qu’elle évalue l’efficacité préliminaire de la molécule chez l’homme à une dose sélectionnée. Selon la Ligue contre le Cancer, cette première phase permet d’évaluer l’efficacité de la molécule.
Les chercheurs ont testé la molécule sur 17 patients atteints de cancers difficiles à traiter. Sur ces 17 patients, 8 ont vu leur maladie se stabiliser grâce au traitement, qui a stoppé la croissance de leurs tumeurs. Dans certains cas, les tumeurs ont même régressé, comme celle d’un patient atteint d’un cancer du pancréas dont la tumeur a réduit de 8% et la quantité d’ADN circulant dans le sang a diminué de 83%.
De plus, la molécule OMO-103 reste présente dans le sang pendant au moins cinquante heures, et probablement encore plus longtemps dans la tumeur. Les chercheurs estiment donc qu’elle pourrait agir sur une longue période, ce qui renforce son potentiel d’efficacité.
En ce qui concerne les effets secondaires, l’étude montre qu’ils sont actuellement très légers, ce qui ouvre la possibilité d’associer ce traitement à d’autres, comme la chimiothérapie, qui entraîne souvent des effets secondaires importants.
Les chercheurs se montrent optimistes quant au développement futur de cette molécule et soulignent qu’elle pourrait considérablement améliorer le traitement des patients atteints de cancer. Cependant, des phases de tests supplémentaires et l’approbation de la communauté scientifique seront nécessaires avant que la molécule puisse être utilisée à grande échelle.