Le chacal doré est de plus en plus présent en France et sa population devrait continuer à croître.

Le chacal doré est de plus en plus présent en France  – CREDIT : Wikimédia Commons

Le chacal doré, un animal dont l’apparence rappelle celle d’un renard ou d’un loup, est de plus en plus présent en France et sa population devrait continuer à croître. Appartenant à la famille des canidés, ce prédateur suscite l’intérêt des experts de la biodiversité. Selon l’Office français de la biodiversité (OFB), le chacal doré a une taille intermédiaire entre celle du loup et du renard, pesant entre 7 et 17 kg et mesurant environ 45 à 50 cm de hauteur au garrot. Son nom est attribué aux reflets dorés de son pelage.

Originaire d’une vaste étendue allant du sud de l’Asie continentale à l’Europe, le chacal doré a progressivement colonisé l’ouest du continent depuis les années 1980. Après avoir été repéré en Italie et en Autriche, puis en Allemagne dans les années 1990, il est apparu en France en 2017, dans des régions telles que la Haute-Savoie, les Deux-Sèvres et les Bouches-du-Rhône. Les experts estiment que sa présence devrait s’étendre à d’autres territoires à l’avenir.

Le chacal doré, un carnivore, se nourrit principalement de lapins, mais il est également omnivore et consomme des œufs, des insectes, des reptiles, des amphibiens et des fruits. Ce prédateur solitaire s’adapte facilement et affectionne les zones humides, les marais et les cours d’eau.

En France, le chacal doré ne peut être ni chassé ni piégé. Bien qu’il ne soit pas répertorié parmi les espèces protégées, il est considéré comme faisant « partie du patrimoine naturel européen ». Par conséquent, les États membres de l’Union européenne sont tenus de veiller à ce que ses populations soient maintenues dans un état de conservation favorable. Cette situation suscite des préoccupations quant à l’impact potentiel du chacal doré sur la faune locale et les écosystèmes, et soulève des questions sur les mesures à prendre pour gérer sa présence croissante en France.