Papillomavirus : une campagne de vaccination dès la 5ème

Peu connue, le papillomavirus continue de se transmettre. C’est pour cette raison, qu’en septembre 2023, une campagne de vaccination sera menée dans les collèges.

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Dès septembre 2023, une campagne contre le papillomavirus va avoir lieu dans les collèges – CREDIT : Wikimédia Commons

Le papillomavirus est un virus couramment transmis par contact sexuel. Il en existe plusieurs types, dont certains peuvent entraîner des lésions précancéreuses et des cancers, tels que le cancer du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus, du pénis et de l’oropharynx. La vaccination est un moyen efficace de prévenir l’infection et les cancers associés. La vaccination est recommandée pour les jeunes filles et garçons âgés de 9 à 14 ans, bien qu’elle puisse être administrée jusqu’à l’âge de 26 ans chez les femmes et de 21 ans chez les hommes.

Emmanuel Macron a annoncé ce mardi la mise en place d’une campagne de vaccination gratuite « généralisée » dans les collèges pour les élèves de 5e. Le but est d’éradiquer le papillomavirus, responsable chaque année de plus de 6000 nouveaux cas de cancers. A savoir qu’en France, en fin 2021, 45,8% des jeunes filles de 15 ans ont été vaccinées. Du côtés des garçons, seulement 6%. L’objectif est de 80% d’ici sept ans. Une vaccination gratuite qui pourra être faites par des pharmaciens, des sage-femmes et des infirmiers dès septembre.

Cette campagne de vaccination a pour but sensibiliser la population à l’importance de la vaccination et à fournir un accès facile et abordable à cette dernière. Il est important de travailler avec les professionnels de la santé et les éducateurs pour informer le public sur les avantages de la vaccination contre le papillomavirus et pour dissiper les mythes et les fausses informations sur cette maladie. Il est essentiel d’assurer la disponibilité des vaccins dans les établissements de santé et de travail avec les gouvernements pour garantir que la vaccination soit incluse dans les programmes de vaccination nationaux. Enfin, une campagne de vaccination réussie contre le papillomavirus doit également s’accompagner d’une surveillance continue pour évaluer l’impact de la vaccination sur la prévalence de l’infection et les cancers associés, ainsi que pour identifier les effets éventuels secondaires de la vaccination.