Couche d’ozone : elle se referme enfin !
D’ici à quarante ans, le trou dans la couche d’ozone devrait se résorber totalement. L’accord de Montréal de 1987 interdisant les chlorofluorocarbures a donc porté ses fruits.
Trou de la couche d’ozone en 2009. Le trou d’ozone annuel a commencé à se développer au-dessus du pôle Sud – CREDIT : Wikimédia Commons
D’après 230 chercheurs, la couche d’ozone va mieux (couche de gaz qui protège la Terre à 20 km d’altitude). Dans un rapport du 9 janvier 2023, il annonce qu’en 2040, la couche d’ozone devrait retrouver son état d’avant 1980. Se sera seulement aux alentours de 2066 que le trou situé au-dessus de l’Antarctique devrait donc avoir totalement disparu.
Et qui dit meilleur couche d’ozone, dit moins de cancers de la peau car cette dernière protège des UV. En effet, c’est plus de 400 millions de cancers qui devraient être évités, aux États-Unis, d’ici la fin du siècle.
Les politiques internationales des années 1980 a donc fonctionné. L’élimination des gaz réfrigérants (aérosols, climatisation, frigo…) qui comportait de la chlorofluorocarbure, a aidé à ce que notre environnement aille mieux. Le protocole de Montréal de 1987 regroupant 198 pays a permis d’interdire ces gaz nocifs. A savoir que ces particules durent 100 ans dans l’air ce qui explique la date de 2066.
Mais, surtout, il faut rester vigilant car la reconstitution complète de la couche d’ozone dépend aussi de la limitation de nos émissions de gaz à effet de serre et du respect de cet accord de 1987. En effet, la Chine ne suit déjà plus cette décision. Il y a un autre risque lié à des projets de géo-ingénierie (aérosols dans la stratosphère) qui permettrait de lutter contre le réchauffement climatique mais qui rendrait plus dangereux les gaz dans la couche d’ozone.