Entrée en vigueur de l’embargo sur le pétrole Russe
C’est parti, depuis ce lundi 5 décembre, le pétrole Russe n’est plus importé par la mer en Europe. En Février 2023 ce sera les produits transformés comme le diesel.
Tanker NAPARIMA qui transporte du pétrole en Mer- CREDIT : Wikimedia Commons
L’embargo sur le pétrole Russe démarre donc en Europe comme prévu depuis plusieurs mois. Cela correspond à deux tiers des achats à la Russie en terme de pétrole. Ce embargo intervient au moment où l’OPEP ne décide rien sur la production de barils de pétrole, sur une augmentation ou une réduction de l’offre.
Un manque à gagner pour les Russes qui avaient déjà profité de 67 milliards d’euros de la part de l’union Européenne via les achats de pétrole, ce qui a permis de soutenir la guerre en Ukraine.
C’est donc une sanction qui s’applique à Vladimir Poutine, une de plus pour tenter de le freiner dans la guerre qu’il mène en Ukraine. Certaines importations via un oléoduc continuent pour le moment, pour permettre à des pays comme la Hongrie, sans accès à la mer, de continuer à avoir du pétrole pour le moment. Mais l’Allemagne et la Pologne ont déjà dit qu’ils comptaient stoppé au plus tôt ces importations d’ici fin d’année. Ce qui ferait que plus de 90% des importations de pétrole Russe serait finies en Europe. Nous importions en Europe, que, 1,4 millions de barils de la Russie au total et 300 000 par jour via l’oléoduc. Ce n’est donc pas la principale énergie que nous utilisons en Europe.
Par ailleurs, un accord a été trouvé entre le G7, L’UE et l’Australie, pour plafonner le prix du baril d’origine Russe à 60 dollars. Vladimir Poutine n’est bien évidement pas d’accord avec cela.
Pour le moment, le baril de pétrole est autour des 65 dollars, il a bien chuté ces dernières semaines, en particulier à cause de la demande chinoise. C’est à peine plus que le plafond infligé à Poutine. Donc pour le moment, à court terme cela ne va pas changer grand chose pour les Russes, l’impact économique de celui-ci.