C’est la grève des laboratoires dans plus de 9 laboratoires sur 10 en France. Un secteur qui n’est pourtant jamais en grève. Que se passe-t-il ?

Laboratoire dans le sud de la France – CREDIT : Faut qu’on en parle !

C’est la grève des laboratoires dans plus de 9 laboratoires sur 10 en France. Un secteur qui n’est pourtant jamais en grève. Que se passe-t-il ?

La grève est illimité à partir de ce lundi 14 novembre. Le fond du problème c’est un différent de 250 millions d’euros. Ce matin entre 92 et 95% des labos suivent ce mouvement. En effet, le projet de loi prévoit de faire des économie dans ce secteur de la santé pour un montant de 250 millions d’euros. Les laborantins sont en colère.

Les biologistes sont totalement en phase avec cette grève des laboratoires, ils dénoncent un « coup de rabot » dans le budget de la sécurité sociale. Cependant, il saluent tous le dialogue qui est réouvert avec le Sénat via un vote de vendredi dernier.

C’est surtout sur la manière de faire qu’ils ne sont pas en phase plutôt que sur le montant, il est à noter que le gouvernement veut baisser les prix de la prise en charge des actes les plus courants et plutôt sur le COVID-19 qui a permis aux labos de s’enrichir fortement pendant la crise sanitaire.

Céline, biologique dans un laboratoire du groupe Inovie en région Parisienne nous dit :

« Il faudrait vraiment que les actes courant soient au même prix, mais pourquoi pas en effet plutôt baisser les montants des tests covid-19 pour pouvoir faire des économie. Sur ce point nous sommes d’accord. »

Les biologistes ont provoqués la grève des laboratoires surtout car ils craignent une baisse de prix durable sur les actes courants, ceux qui les font vivre habituellement et doc ils y voient une baisse de leur chiffre d’affaires, de fait de leur rémunération, surtout dans un contexte inflationniste en cette année 2022.